Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013, les corps de trois militantes kurdes sont découverts dans les locaux du Centre d’information sur le Kurdistan, à Paris. Elles ont été tuées de plusieurs balles dans la tête.
L’enquête s’oriente rapidement vers Ömer Güney, un homme qui les fréquentait depuis quelques mois en se faisant passer pour un sympathisant de leur cause, mais entretenait en réalité des liens avec des membres des services secrets turcs.
Atteint d’un cancer du cerveau, il meurt en prison quelques semaines avant son procès. Les familles des victimes, invoquant l’implication de l’État turc, sont parvenues à convaincre les magistrats de rouvrir l’enquête.
Fidan Dogan, Sakine Cansiz et Leyla Söylemez sont tuées par balles.