Après avoir percé à jour les mensonges de Christophe T. alias Lurch (lire l’épisode 6, « Flo et l’usurpateur démasqué »), Florence est au faîte de sa popularité auprès des adhérents de l’association. « Tout le monde l’aime à Life for Paris, reconnaît Jérôme S., un rescapé du Bataclan. Son soutien est d’autant plus apprécié qu’elle n’est pas une victime directe du 13 Novembre. On peut s’épancher auprès d’elle sans avoir peur de lui imposer des souvenirs traumatiques. Un hug de Flo, c’est simple et réconfortant. » Si certaines de ses idées sont écartées par le conseil d’administration, d’autres sont accueillies avec enthousiasme. Comme sa proposition d’organiser un lâcher de ballons pour la journée de commémorations du 13 Novembre, afin de « remplir le ciel de taches de couleur et laisser un peu de tristesse s’envoler vers le ciel ».
Florence est désormais une figure incontournable de Life for Paris (lire l’épisode 5, « L’étrange partition de Lurch »). Elle est choisie en octobre 2016 avec deux autres administrateurs pour être entendue à l’Assemblée nationale dans le cadre d’un projet de loi sur l’aide aux victimes. Au cours de cette séance, on la consulte
Dégoûtée d’avoir bossé comme ça pour en arriver là, pour que la mairie de Paris n’en fasse qu’à sa tête et se foute de la gueule des victimes.
La glameuse est tellement appréciée que son ami Greg est relégué au second plan. On sait vaguement qu’il poursuit sa rééducation dans des centres spécialisés. D’abord en Normandie, puis dans les Landes. Aux membres de Life for Paris, Florence préfère parler de Manu, son « chéri ». D’autant que le bassiste établi en Californie (lire l’épisode 2, « Aux manettes du forum secret ») est très présent sur le forum. Il ne manque pas une occasion de s’entretenir avec les confidentes de la styliste. « Hello, pas trop crevées ?, leur lance-t-il de temps à autre en message privé. J’essaie de suivre de loin votre boulot de malade ! Les filles, bravo ! » Il s’inquiète souvent des difficultés que rencontre Life for Paris : « Flo m’a dit que c’était galère parce qu’on vous mettait des bâtons dans les roues ? » Bien renseigné, il fait référence aux négociations houleuses entre l’association et la ville de Paris à l’approche du premier anniversaire des attentats du 13 Novembre.