Il est midi, c’est le premier mercredi du mois et tandis que retentit la sirène, voici, toute fraîche, l’édition de novembre des « Dessous des “Jours” » qui, tous les mois vous fait plonger dans les coulisses endiablées de la rédaction des Jours.
Vite, à la campagne ! Loïc Sécheresse ne l’a pas raté, avec le caca qui parle, cette campagne pue. Alors, nous allons vous parler d’une autre campagne, celle des Jours, qui, elle, sent très bon. À rebours des torrents de haine qui envahissent le débat public, Les Jours font ce choix de foufou : une campagne à base de solidarité. Vous le savez, notre modèle repose sur l’abonnement, seuls vous, nos abonnés, faites vivre Les Jours, et sans vous, Les Jours meurent. C’est ce qui nous permet de vous offrir un journalisme de qualité, indépendant, sans pub, exempt de toute pression. Mais ce modèle vertueux laisse de côté celles et ceux qui, pour des raisons économiques, n’ont pas les moyens d’un abonnement, aussi minime soit-il. Combien de fois avons-nous été interpellés sur le mode « cette information est d’intérêt général, il faudrait qu’elle soit gratuite » ? C’est ce que nous avons décidé de faire : pour tout abonnement ou réabonnement annuel ou semestriel, les épisodes de plusieurs de nos séries aux choix (Les revenants, SUV qui peut, Amy pour la vie, entre autres) passent en gratuit. C’est important pour celles et ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir accès à une information de qualité, c’est important pour Les Jours car notre équilibre est précaire. Comment faire ?
- Vous êtes abonné·e ? Bravo, restez-le. Et réabonnez-vous par anticipation pour six mois ou un an, votre abonnement prendra effet à la fin de celui en cours.
- Vous n’êtes pas abonné·e ? C’est le moment d’y remédier. Vous aurez ainsi accès à nos 190 séries journalistiques et vous choisirez quelle série ouvrir à tous.
Si vous avez raté le début (1). Selon un sondage de l’institut Opinion Noway pour Les Jours mené auprès d’un échantillon absolument pas représentatif, vous réclamiez à une immense majorité une série sur les sondages. La voici : Leur opinion est faite, une enquête signée Aurore Gorius qui tombe pile alors que les médias se shootent aux intentions de vote et que se tient le procès des sondages de l’Élysée, emblématique de la dépendance des politiques au thermomètre de leur popularité. Le premier épisode est à lire ici et le deuxième là.

Si vous avez raté le début (2). Lui revendique des méthodes « douces », elles l’accusent de viols. Et elles sont nombreuses : 118 plaintes ont été déposées contre un gynécologue du Val-d’Oise, selon les révélations de Pierre Bafoil. Dans l’enquête 118 femmes, qui compte déjà quatre épisodes, notre journaliste dévoile une affaire tout simplement révoltante de viols, d’agressions sexuelles, d’omerta entretenue par des médecins pour étouffer la parole des femmes pendant près de vingt ans.
Si vous avez raté le début (3). Depuis la fin août et les images de débâcle à l’aéroport de Kaboul, les Afghans qui ont quitté leur pays pour fuir le nouveau régime des talibans ont disparu des radars. Pour notre nouvelle série, Les exfiltrés de Kaboul, la journaliste Christine Chaumeau a retrouvé cinq de ces Afghans qui ont tout abandonné en catastrophe pour trouver refuge en France. Parmi ces exilés, un cinéaste, une militante des droits de l’homme et un photographe, Ishaq Ali Anis, à qui nous avons choisi de faire appel pour illustrer cette série qui raconte le déracinement forcé, l’installation dans un pays inconnu et la douleur d’avoir laissé des proches à Kaboul.
« Les Jours » ont des oreilles. Dans la dernière édition des « Dessous des “Jours” », nous vous promettions une nouvelle saison du podcast Le making of des « Jours » et la promesse est tenue : notre journaliste Pauline Paillassa a déjà trois épisodes à son actif. Le premier racontant les coulisses de Vendredi 13, la série de Lola Breton et Thierry Lévêque ; le second sur Prendre la mer, la série de Taina Tervonen, et le troisième sur La science du crime (lire ci-dessous).

Ça vient. Et ça vient vite : une nouvelle série démarre dès jeudi soir sur Les Jours, avec un casting des plus pétillants : Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti… On ne vous dit que ça.
Rendez-vous jouriste (1). Nous avons renoué avec les rencontres avec les lecteurs au bar Le 61 (3 rue de l’Oise, dans le XIXe arrondissement de Paris), et la prochaine aura lieu le mercredi 10 novembre à 19 heures sur un sujet que nous connaissons un petit peu, aux Jours : Vincent Bolloré. Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos, les auteurs des séries L’empire et L’héritier, seront là pour discuter avec vous de l’assaut idéologique mené par Vincent Bolloré sur les médias et l’apparition de sa créature dont le nom commence par un Z. On va avoir des choses à se dire…
Rendez-vous jouriste (2). Le 20 octobre dernier, l’arrière-salle du 61 était comble pour ce rendez-vous avec Catherine Mallaval et Mathieu Nocent, les auteurs de notre série La science du crime, consacrée à la gendarmerie scientifique. Séance de rattrapage en audio avec le compte-rendu de la rencontre dans le podcast Le making of des « Jours », à écouter ici en accès libre.

Les titres auxquels vous avez échappé. Ah ça, quand il s’agit de parler de caca, il y a du monde pour trouver des titres… Alors quand Loïc Sécheresse imagine un caca qui parle pour évoquer un certain monsieur aux idées qui puent, il y a mobilisation générale, aux Jours. Ainsi, avant d’en arriver au très présentable « Merde in France » (enfin, à peu près), avons-nous échappé à « Caca de conscience », « Caca d’école », « Cacaca » (mais la référence au KKK du Ku-Klux-Klan était trop lointaine), « Étron étron petit pataton », « Caca contact »…