Face aux abus de la plateforme, ils organisent la riposte et tentent de convaincre les clients d’être « responsables ».
Son rôle dans la série.
Depuis juin 2015, Grégoire Kopp est porte-parole et directeur de la communication d’Uber France. Autrement dit, l’« avocat médiatique » de la sulfureuse start-up, pointe celui qui a réussi le concours du barreau en 2011, et le « punching-ball » préféré des syndicats de chauffeurs. Jeune trentenaire, il a travaillé comme « juriste-lobbyiste » à l’UFC-Que Choisir avant de se réorienter vers la com. Il a été conseiller presse pour Alain Vidalies au ministère des Relations avec le Parlement, puis au ministère des Transports. Son débauchage par Uber lui a d’ailleurs valu un passage devant la commission de déontologie de la fonction publique, qui a validé le transfert. Convaincu que « le lobbying n’est pas un gros mot », il participe du combat d’Uber pour chambouler la réglementation des transports et faire voler en éclats « les rentes ».
Par Alexia Eychenne
Face aux abus de la plateforme, ils organisent la riposte et tentent de convaincre les clients d’être « responsables ».
Des chauffeurs Uber racontent des anecdotes sur leurs clients, dont beaucoup n’ont pas conscience de leur pouvoir de nuisance.
Depuis qu’Uber a baissé ses tarifs, les chauffeurs sont obligés de travailler plus pour gagner moins. Ils sont en colère.
La société bouleverse le secteur des transports et ne cesse, depuis son installation en France, de faire du chantage à l’emploi.