Élections, gouvernance : nos institutions ont besoin d’une mise à jour numérique, clament des activistes. Hamon les a entendus.
Son rôle dans la série.
Professeur de sciences politiques, Loïc Blondiaux, 54 ans, s’est d’abord fait connaître pour ses travaux sur les enquêtes d’opinion (issus de sa thèse, soutenue en 1994). Dans La fabrique de l’opinion, une histoire sociale des sondages (Le Seuil, 1998), il racontait comment s’est imposée l’idée que l’opinion publique ne peut être mesurée que par le sondage. Après avoir assisté à la naissance du premier conseil de quartier dans le XXe arrondissement parisien, il s’est ensuite intéressé aux questions de démocratie participative, un sujet qu’il n’a pas lâché, en tant que chercheur et militant. Aujourd’hui professeur à Paris-I, il y a créé un master 2 « Ingénierie de la concertation » pour, entre autres, former les futurs cadres territoriaux au fonctionnement des budgets participatifs. Il est aussi à l’origine de la création du groupement d’intérêt scientifique « Participations, décision, démocratie participative », qui fait travailler urbanistes, sociologues et géographes sur ces questions. Attentif à toutes les initiatives de renouvellement de la démocratie, il est intervenu à plusieurs reprises à Nuit debout et est vice-président de Démocratie ouverte, une association qui veut « accélérer la transition démocratique vers une société plus ouverte ». Il aussi membre du conseil scientifique de la fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme.
Élections, gouvernance : nos institutions ont besoin d’une mise à jour numérique, clament des activistes. Hamon les a entendus.