Tahar Akermi, éducateur depuis près de 30 ans, fait figure de promoteur officiel du vivre-ensemble dans une ville traumatisée.
Son rôle dans la série.
Avec son ami et vice-président, Kader Benlebna, son frère Amar et une poignée de bénévoles, Rachid Taibi – qui travaille par ailleurs dans la sécurité – est à la tête d’un club qui revendique sa dimension « sociale et sportive ». Harki, son père arrivé à Lunel en 1962 grâce à un capitaine de l’armée française, a eu treize enfants. L’US Lunel propose du foot et de l’« extra-foot » (activités pour les jeunes durant les vacances, cuisine, secourisme, danse, voyages une fois par an…) via l’association Espérance jeunesse que préside sa femme. Il est habile pour attraper les subventions et a le verbe haut pour défendre son action. Ce qui lui vaut force critiques et inimitiés. À commencer par celles de ses cousins, Djilali et Rezoug, les figures du foot en salle lunellois.
Par Antoine Guiral
Tahar Akermi, éducateur depuis près de 30 ans, fait figure de promoteur officiel du vivre-ensemble dans une ville traumatisée.
À Lunel, les élus instrumentalisent les communautés et les clubs de foot. Et à la fin, c’est la chose publique qui perd.