
Du polyuréthane sous le toit, du formaldéhyde dans les meubles… Nos logis sont des Lego. « Les Jours » vous aident à y mettre le feu.
Son rôle dans la série.
D’abord utilisés dans les pyjamas pour enfants, les retardateurs de flamme ont ensuite investi les logements, la Californie ayant adopté une norme très stricte pour limiter les risques d’incendie : les mousses de canapé en polyuréthane, par exemple, devaient pouvoir résister à la flamme d’un briquet pendant au moins douze secondes. Les retardateurs de flamme bromés représentent un tiers des retardateurs présents sur le marché. Même si certains ont été réglementés depuis le début des années 2000, ils restent utilisés dans de nombreux objets de la vie courante. Ils font partie des très méchants POP, les « polluants organiques persistants » listés par la Convention de Stockholm. POP : ça veut dire qu’ils sont toxiques, ultramobiles (on en trouve aux pôles…), persistent (très) longtemps dans l’environnement et s’accumulent dans les organismes vivants au fur et à mesure de la chaîne alimentaire. Ils sont suspectés d’induire des cancers, mais aussi des troubles neurologiques et hormonaux.
Du polyuréthane sous le toit, du formaldéhyde dans les meubles… Nos logis sont des Lego. « Les Jours » vous aident à y mettre le feu.
Polyester, nylon, élasthanne… Avoir une garde-robe déplastifiée n’est pas chose aisée : notre guide pour se saper sans trop polluer.
De la couche à la cantine, l’environnement des enfants est pollué. Mode d’emploi pour éviter de les empoisonner.