
Les négociations entre partis de gauche en vue des législatives sont en cours. Surprise (non) : c’est un vaudeville.
Son rôle dans la série.
« L’envie d’avoir envie pour tous. » Jamais en mal d’une vanne un peu pourrie, le candidat communiste à la présidentielle a ainsi résumé la stratégie du PC en vue d’une union de la gauche. On a reconnu la chanson de Johnny Hallyday mais on n’a pas compris l’idée sinon que Fabien Roussel la veut, l’union : « Il n’y a pas qu’un plan A », a-t-il dit aux Jours. Il veut pouvoir composer un groupe parlementaire à l’Assemblée (ça veut dire quinze députés minimum ; ils sont onze aujourd’hui purement communistes) pour faire des propositions de loi.
[Mise à jour après les législatives] Si le PCF a rejoint la Nupes nouvellement créée, ce n’est pas grâce à Fabien Roussel qui s’en est soigneusement tenue à distance. Les communistes récoltent douze députés mais pourraient, à la faveur du ralliement de quelques autres élus, constituer un groupe à l’Assemblée (15 députés minimum).
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts