Ken Eto n’est plus, son monde non plus. Moribonde, la pègre de Chicago court désormais après les dernières miettes des business illégaux.
Je m’appelle Dan O’Sullivan. Je suis basé à Los Angeles. Je préfère Dracula à Frankenstein, mais c’était le contraire quand j’étais enfant. J’ai vécu au Moyen-Orient pendant environ un an, ce qui m’a appris que « l’expérience est une lampe qui n’éclaire que le chemin de celui qui la porte ». Mes écrits ont été publiés par Rolling Stone, Vice, Jacobin et un tas d’autres dont je ne me souviens plus. La société maléfique Uber ne m’aime pas. Un papier que j’ai écrit sur l’exploitation dans le catch professionnel a été publié dans une anthologie des « meilleurs articles sur le sport aux États-Unis en 2015 ». Pendant mon temps libre, je suis de plus en plus fasciné par l’art japonais du bonsaï. Je suis obsédé par le film noir, la course à pied, les romans policiers, la rivière Los Angeles, la randonnée, la méditation, le pop-corn au cinéma et les cheeseburgers.
Mon site perso : Sullyville.io
Ken Eto n’est plus, son monde non plus. Moribonde, la pègre de Chicago court désormais après les dernières miettes des business illégaux.
Désormais sous la protection du FBI, le Nippo-Américain se met à balancer tout ce qu’il sait sur la mafia de Chicago. Et il sait beaucoup de choses…
Trahi par ses pairs, le mafieux accepte de coopérer avec la justice. Première étape : mettre la main sur ceux qui ont tenté de le tuer.
Un caïd haut placé au sein de la pègre de Chicago qui prend trois balles dans la tête et survit ? Le FBI n’en revient pas. Il faut aller vite.
Ken Eto a beau faire remonter des millions de dollars, la pègre de Chicago ne lui fait plus confiance. Voilà qu’on le convoque à d’étranges rendez-vous…
Le jeune Ken Eto se fait le cuir entre un père violent, un camp de concentration pour les personnes d’origine japonaise et les premiers délits.
Le Nippo-Américain remplit les poches de l’Outfit, la mafia de Chicago, grâce aux jeux d’argent. C’est un gros poisson, comprend enfin le FBI.