La charte des « Jours »

C’est un pacte de confiance avec vous, abonnés jouristes, que nous publions ici : la charte déontologique des Jours. Celle qui dit, par exemple, que nous n’acceptons pas de cadeaux – à part quelques e-bisous –, que nous prenons en charge la totalité des déplacements de nos journalistes, que nous séparons les activités éditoriales de nos activités commerciales. Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant, en l’écrivant et le publiant sur Les Jours. Nous avons joint à cette charte la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes, rédigée à Munich en 1971, qui a été signée par l’ensemble des syndicats de journalistes français ainsi que par plusieurs organisations européennes. Elle fait autorité dans la profession. A la charte des Jours et à la déclaration des devoirs et des droits des journalistes, il faut ajouter l’utilisation que nous faisons des données personnelles de nos abonnés, déjà disponible en cliquant ici. Une transparence essentielle à l’heure où les datas deviennent une monnaie d’échange. Aux Jours, c’est non.

Charte déontologique des « Jours »

Les Jours sont édités par Les Jours SAS, et reconnu service de presse en ligne sous le n° 0118 Y 92937. La vocation première des Jours est, à travers le travail de leurs journalistes, de délivrer à leurs lecteurs une information de qualité, équilibrée, vérifiée et digne de confiance.

Objet de la charte

La présente charte a pour objectif de préciser les engagements, devoirs et principes qui régissent le fonctionnement des Jours. Les Jours jugent ces conditions indispensables à leur bon fonctionnement. Les Jours ont souhaité les partager ici avec leurs lecteurs pour engager un dialogue à leur endroit et s’assurer de leur confiance.

Adhésion au Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne)

Les Jours sont membre du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil). À ce titre, Les Jours ont accepté de se conformer à une série de règles basée sur le Guide des bonnes pratiques des membres du Spiil qui est librement accessible sur le site du syndicat. Elle vient compléter la Charte de Munich sur les droits et devoirs des journalistes qui fait autorité dans la profession et à laquelle adhèrent également Les Jours.

Indépendance de l’entreprise

Les Jours se définissent comme une entreprise de presse indépendante qui, à ce titre, défend ses intérêts propres et n’est pas au service d’intérêts commerciaux ou d’influence tiers.

ÉDITORIAL

  1. Renouvellement
    Le contenu éditorial fait l’objet d’un renouvellement régulier et non pas seulement de mises à jour ponctuelles et partielles. Tout renouvellement est daté.
  2. Frais et cadeaux
    Sauf circonstances particulières, Les Jours prennent en charge l’ensemble des frais liés à l’activité professionnelle des journalistes qu’ils emploient : déplacements, hébergement, restauration, etc.
    Les Jours s’assurent que ces derniers n’acceptent pas de cadeaux ou d’avantages divers, directement ou indirectement, dans le cadre de leur activité ou, plus généralement, dans des circonstances susceptibles d’avoir clairement une incidence sur leur travail.
    Ces circonstances particulières sont définies par la direction de la rédaction, et chaque membre du personnel doit, en la matière, se référer à la direction de la rédaction.
  3. Séparation des activités commerciales et éditoriales
    Les activités commerciales et éditoriales des Jours sont séparées. Ainsi, les personnes en charge de la commercialisation des abonnements n’ont pas, dans le même temps, des responsabilités éditoriales ou un lien hiérarchique direct avec des membres de la rédaction, sous quelque forme que ce soit.
  4. Responsabilité sociale
    Les Jours s’engagent à employer de manière permanente au moins un journaliste professionnel. Les Jours appliquent les différentes conventions collectives des sociétés de presse et s’engagent à proposer aux membres de la rédaction un paiement en salaire.

TRANSPARENCE ÉCONOMIQUE

  1. Aides et subventions
    Les Jours informent leurs lecteurs du montant des subventions publiques ou privées qu’ils reçoivent et des projets auxquelles elles sont destinées.
  2. Actionnariat
    Les mentions légales, qui comprennent notamment le nom de la directrice de la publication et le statut juridique de la société, sont clairement affichées et disponibles sur l’ensemble des sites édités par Les Jours. La liste des actionnaires de la société est également publiée sur Les Jours.

PUBLICITÉ

Les Jours refusent toute insertion publicitaire sur leurs supports.

DONNÉES PERSONNELLES

  1. Cookies, traceurs
    Les Jours suivent les recommandations de la CNIL en matière de récolte des données, de traceurs et de cookies. Conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée (dite loi « Informatique et Liberté »), nous avons déclaré auprès de la CNIL, le traitement de vos données personnelles. Le numéro de déclaration est le 1845162 v0.
    Les Jours ont mis en place une page qui référence nos engagements en matière de respect de la vie privée et du traitement des données ainsi les outils qui vous permettent de vous opposer à la collecte de vos données par son site ou par ses différents prestataires. Vous pouvez exercer ce droit à cette adresse.
  2. Distribution sécurisée
    Les Jours proposent à leurs visiteurs un accès à son site et aux dispositifs de connexion sécurisés (HTTPS).
  3. Gestion des lettres d’information
    Les Jours proposent à leurs lecteurs de gérer leur inscription à l’ensemble des lettres d’information envoyées par Les Jours depuis une page unique.
  4. Facilité de désabonnement
    Les Jours informent leurs lecteurs qu’ils peuvent à tout moment se désabonner. Vous pouvez écrire à [email protected]. La demande de désabonnement sera traitée dans les meilleurs délais.

Déclaration des devoirs et des droits des journalistes

Préambule

Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain.
Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.
La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.
La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici.
Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits qui suit.

Déclaration des devoirs

Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :

  1. respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité ;
  2. défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
  3. publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
  4. ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
  5. s’obliger à respecter la vie privée des personnes ;
  6. rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
  7. garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
  8. s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
  9. ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
  10. refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.

Déclaration des droits

  1. Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
  2. Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
  3. Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
  4. L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
  5. En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

Munich, 1971