En avril, Laureen a été entendue par l’ordre des médecins en présence de la gynécologue qu’elle accuse de l’avoir violée. Un calvaire.
Journaliste indépendante, je raconte les histoires de celles et ceux qui veulent bien me les confier. J’ai étudié à Paris, où je suis née, puis à Londres et New York – dont je garde le souvenir de rencontres improbables dans ses lignes de métro aux trajectoires inexplicables. Quand je peux m’éloigner de l’actualité chaude, je m’intéresse aux questions sociales, celles qui touchent au logement, à l’éducation, à la santé. Aux femmes, aussi, et à ce que beaucoup d’entre elles subissent. Après le viol, ma première série pour Les Jours, coécrite avec Jeanne Casez, questionne la prise en charge gynécologique des victimes de violences sexuelles.
En avril, Laureen a été entendue par l’ordre des médecins en présence de la gynécologue qu’elle accuse de l’avoir violée. Un calvaire.
Parcours de PMA, retour chez le gynécologue… Après des violences sexuelles, le rapport des victimes à la médecine de l’intime est bouleversé.
Après un viol, l’examen médico-légal peut être vécu comme un traumatisme de plus par les femmes. Les actes et les mots des médecins sont décisifs.