Merci, Alexandre. Oui, merci à toi, Alexandre Benalla, qui, depuis un an tout juste que l’affaire qui porte ton nom a éclaté, se fait le meilleur ambassadeur des Jours. Car le #Benallagate, c’est une série. C’est même LA série à rebondissements du quinquennat d’Emmanuel Macron. Voyez plutôt. Il y a d’abord de la violence. Celle avec laquelle, le 1er mai 2018, place de la Contrescarpe à Paris, l’alors chargé de mission de l’Élysée a cogné deux manifestants – après en avoir arrêté d’autres, sans ménagement, au Jardin des plantes. Il y a de la politique, bien sûr, avec ses coulisses peu reluisantes et son arène médiatique sans pitié. Il y a aussi des policiers, des juges, des seconds couteaux et des personnages qu’on est bizarrement heureux de voir réapparaître pour une nouvelle scène – à la rédaction, c’est le sénateur Philippe Bas, ne nous demandez pas pourquoi. Mais surtout, si l’affaire Benalla est ce pour quoi Les Jours ont été créés, c’est parce qu’un tel scandale ne s’appréhende bien qu’en ne lâchant pas le déroulé des événements, ceux du jour, ceux de la veille, ceux d’à côté. Et puis, il se passe toujours quelque chose avec Alexandre Benalla – et s’il ne se passe rien, c’est qu’il va se passer quelque chose. La preuve avec cette chronologie plus que fournie, du pilote au season finale. Y aura-t-il une saison 2 ? Quelle question !