C’était il y a 280 jours. Ils gambadaient côte à côte, cheveux et crinières au vent, sans aucun joug princier ni reine sur le dos, libres enfin. Depuis, hélas, plus aucune nouvelle, rien de rien. On ne sait pas, depuis ce tweet de la famille royale, ce que sont devenus les tout aussi royaux chevaux qui, le 19 mai 2018, tractaient le landau d’Ascot où étaient posés les nobles séants du duc et de la duchesse de Sussex pour les emmener vers l’autel afin d’y célébrer leurs noces. Et encore n’a-t-on récolté, sur les quatre canassons, qu’un maigre écho concernant Tyrone (c’est lui qui galope dans la photo du tweet), rien sur Storm (le père de Tyrone), rien sur Milford Haven ni sur Sir Basil qui, on l’espère, sont bien au chaud dans les Royal Mews, les écuries royales, et pas en train d’être transformés en saucisses pour les Britanniques en proie au Brexit et à la famine depuis qu’un virus mutant les a isolés du reste du monde. Quant au devenir des nobles séants que Tyrone, Storm, Milford Haven et Sir Basil transportaient vers Saint George’s Chapel ce jour-là, c’est, ohlala, une toute autre histoire que nous allons vous conter séance tenante, avec toutes les enluminures qui vont bien.
Déjà, en fait de nobles séants, on ne parle aujourd’hui que de simples culs