Ce sont des enquêteurs people mortifiés qui se présentent à vous : nous n’avons pas été invités à la noce de Vanessa Paradis et Samuel Benchetrit qui se déroulait le 30 juin dernier en Seine-et-Marne. Mortifiés, contrits et honteux puisque nous n’avons pas non plus été conviés au mariage de Franz-Olivier Giesbert et Valérie Toranian, qui se tenait quinze jours plus tôt à Marseille, alors que François Hollande et Christian Estrosi, si. Navrés… Mais après tout, n’oublions pas que c’est avec une noce qu’a débuté cette série – et une royale, please (lire l’épisode 1, « Harry + Meghan = ❤️ »), pas une de va-nu-pieds parfumée au Ricard comme devait l’être celle de FOG. Alors c’est avec l’autre élément indispensable du people que cette obsession va se poursuivre, passons directement du mariage aux boobs.
Oui, vous avez bien lu : les seins. Précisons d’emblée qu’à notre plus grande stupéfaction la presse people exprime un très net penchant pour les seins féminins. Semaine après semaine, nous avons écumé Public, Voici et Closer – « le PVC », comme dit le kiosquier voisin des Jours – et nous sommes formels. Tout aussi formels nous sommes sur la saisonnalité : comme l’automne a ses champignons, l’été a ses nichons. Car oui, curieusement, il est plus aisé de paparazzer un téton sur une plage par 30 degrés qu’aux sports d’hiver par - 14°C.

La preuve scientifique de cet audacieux postulat : le hors-série estival de Public, baptisé « Amour, gloire & ratés : show à la plage ». Eh bien, c’est un festival de seins (à une double page près, consacrée cette fois à de notables postérieurs, mais c’est ludique : « À qui sont ces fesses ? », nous demande cette très pédagogique rubrique du cahier de vacances). Un point méthodologique avant de dérouler notre enquête sur la nichonophilie de la presse people : il y a le sein enveloppé d’un maillot (à des degrés divers et inversement proportionnels à la quantité de silicone contenu dans ledit boob), c’est l’ordinaire de ces magazines déroulé à chaque page ou presque, et il y a le sein nu, véritable graal de ce genre journalistique. Avec deux variantes. D’abord, le sein qui s’échappe du maillot : ainsi le droit de Nabilla, en une du hors-série de Public, évasion gracieusement entourée de quelques pétales photoshopés afin de ne rien rater. Ensuite, le téton deviné : le dernier numéro de