Brahim vit depuis toujours à Échirolles, en banlieue de Grenoble. Dans sa jeunesse, ses
« conneries » (du trafic de stupéfiants) l’ont conduit en prison, une dizaine d’années au total. Le ministère de l’Intérieur, qui le trouve
« radicalisé », l’a perquisitionné puis assigné à résidence. Ce maçon intérimaire et père de deux petites filles se définit comme
« musulman pratiquant »,
« de gauche ». Brahim pointe trois fois par jour au commissariat de Grenoble. Il condamne sans ambiguïté les attentats de novembre et conteste le traitement qui lui est réservé. Son assignation a été levée le 18 décembre, mais ni la préfecture, ni l’hôtel de police ne l’ont prévenu et il ne l’a appris que deux mois plus tard.
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