Françoise Hardy ne s’est pas installée avec Jacques Dutronc avant 1974, un an après la naissance de leur unique enfant, Thomas. Sept ans après le début de leur relation où elle a vite compris qu’elle ne serait pas le seul point d’attache du chanteur opportuniste. Elle a donc construit sa vie seule, acheté un appartement sur l’île Saint-Louis et une maison en Corse. Tout cela passe aussi par une indépendance financière qui devient compliquée au début des années 1970, lorsqu’elle enchaîne trois beaux albums qu’elle a financés et qui n’ont pas rapporté grand-chose. Quant à ses succès des années Vogue, de Tous les garçons et les filles à Comment te dire adieu, ce n’est pas elle qui en tire le plus grand profit financier. C’est cette mécanique qui explique la suite de la carrière de Françoise Hardy, qui doit confier une nouvelle fois
C’est Jean-Marie Périer, son premier amour dans le monde de la musique et celui qui a fabriqué son image photographique de Parisienne romantique dans les années 1960, qui lui présente Michel Berger. C’est l’homme du moment dans le petit monde de la variété française, qui vient de composer et produire le premier album de sa compagne Véronique Sanson. Ce disque fait à l’américaine l’a secouée ; la maîtrise est totale, ça scintille tout en restant très personnel.