«Mes bien chers compatriotes,
Un petit coucou du fort de Brégançon, où Brigitte et moi terminons des vacances studieuses et discrètes. Je suis parti avec des tonnes de dossiers dégueulasse surgelée abominable hawaïenne sur le front de mer. Mes meilleurs souvenirs avant cette rentrée à risques chargée studieuse. »
Alors là, dans In bed with Macron, on aura tout vu. Nous nous étions, bon gré mal gré, habitués à voir le président de la République intervenir comme bon lui semble dans cette obsession, mais carrément y glisser une carte postale avec tous les éléments de langage qu’il veut faire avaler aux Français, telle une glace deux boules après une pizza lourdingue… Quelle insupportable ingérence au sein de la rédaction d’un média indépendant, quelle inquiétante atteinte à la liberté de la presse ! Et puis quel toupet de piquer ainsi leur boulot aux journalistes qui, tout l’été, ont adressé aux Français de si jolies cartes postales les informant des moindres faits et gestes du président de la République.
« Moindre », c’est bien le mot tant il n’y avait rien à raconter, mais rien.