C’est un scoop conséquent que Les Jours vous livrent aujourd’hui : les femmes vont nager proportionnellement plus vite que les hommes lors des épreuves de natation de ces Jeux olympiques de Paris. C’est écrit, c’est sûr. Des records vont tomber. Pourquoi davantage chez les femmes ? Parce qu’elles sont autorisées à porter les combinaisons de dernière génération du genou aux épaules quand les hommes n’ont le droit qu’à un short du genou au nombril. Et ça fait une grande différence, tant ce nouveau matériel a fait entrer la natation dans un nouveau moment de son histoire depuis 2008, projetant en même temps le sport professionnel dans l’ère du dopage technologique.
Revenons sur l’histoire : en 2008, la marque Speedo équipe les nageurs et nageuses qu’elle sponsorise avec la LZR Racer, une combinaison quasi intégrale qui imite la structure de la peau de requin. La technologie vient de l’armée et de la recherche spatiale. Non seulement ce nouveau textile hydrophobe facilite la pénétration dans l’eau, mais en plus il améliore la flottabilité des athlètes. Aux Jeux olympiques de Pékin, 23 des 25 records de natation qui sont battus le sont par des athlètes portant cette combinaison. Se pose alors une question : stop ou encore ? Est-ce que la natation doit devenir un sport qui dépend de son matériel pour avancer ?