C’est ce mardi à partir de 18 heures que les élèves de terminale reçoivent les premiers résultats pour leur prochaine rentrée universitaire. Ils inaugurent « Parcoursup », le nouveau système d’attribution des vœux post-bac qui a succédé à APB et son si décrié tirage au sort. À Nanterre, bloquée par la contestation depuis le 9 avril, la mise en place de cette nouvelle manière d’attribuer les places à la fac a été difficile : les étudiants ne sont pas les seuls à s’être mobilisés contre la sélection induite par Parcoursup et la loi « ORE ». Certains professeurs et personnels administratifs ont montré les dents. Les Jours racontent le système Parcoursup à Nanterre.
Ici, la mobilisation, additionnée à la nouveauté du système et à la rapidité de sa mise en place, a fait que chaque département a dû gérer Parcoursup à sa manière. Des commissions ont été créées afin de passer au crible les dossiers des lycéens. Certains professeurs reconnaissent que le blocage a permis de dégager du temps pour trier ces dossiers. Plus de cours à préparer, mais pas de copies d’examens à corriger non plus puisque pour l’instant, ils n’ont pas lieu, donc davantage de temps pour le nombre incroyable de dossiers reçus dans certains UFR. C’est le premier constat : l’absence de hiérarchisation des vœux a obligé les commissions à étudier tous les dossiers. En droit, 8 000 demandes ont été réceptionnées… pour 870 places.