« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«CCe jour, vers 10 heures, je me trouvais à la place passager avant de mon véhicule Nissan Qashqai noir. Mon compagnon conduisait. Nous circulions rue X et arrivions au niveau du square Y. J’ai vu un homme qui s’en prenait à son chien. J’ai ouvert ma porte et j’ai crié à son intention : “Ça va pas, Monsieur ? Vous voulez que je vous fasse la même chose ?” L’homme s’est approché de moi. J’ai ouvert ma vitre d’environ 10 centimètres. Il a fait des réflexions sur mon véhicule, mon physique… Je lui ai répondu tout en restant calme. Il a fini par cracher dans ma direction. Étant donné que ma vitre n’était que très légèrement ouverte, je n’ai reçu que quelques postillons sur le front. Ensuite, il s’est éloigné. Je suis sortie de ma voiture et je l’ai pris en photo. Il est revenu vers la voiture et a levé le poing. J’ai dit à mon compagnon de quitter les lieux et nous sommes partis. Je ne connais pas cet homme. Je ne sais pas exactement où il habite. Je tenais à vous signaler ces faits. Je me réserve le droit de déposer plainte si de tels faits se reproduisent. »