« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Ma femme découche assez régulièrement. Elle est partie le 28 août pour le week-end et elle est revenue le 31 août vers 6 heures. Pour des raisons professionnelles, elle est de nouveau partie le 1er septembre à 16 h 30 et elle est revenue le 2 septembre avant 6 heures. Lors de sa rentrée le 31 août, elle m’a insulté de tous les noms d’oiseaux possibles. Déclaration à toutes fins utiles. »