« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«J’ai conversé avec une personne via les réseaux sociaux. Au fil de la discussion, cette personne m’a demandé de me dénuder, ce que j’ai fait (j’ai baissé mon pantalon). Ensuite, j’ai reçu des menaces de cette personne, comme quoi j’étais un pédophile et qu’elle allait contacter les services de police et mettre la vidéo en ligne à tous mes contacts Facebook. On ne m’a pas demandé d’argent, mais j’ai reçu un soi-disant mail d’Interpol comme quoi il y avait une enquête pour pédophilie. Je n’ai pas subi des préjudices quant à présent. Je n’ai rien d’autre à ajouter. »