« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Ce mardi 1er septembre, je me suis aperçu que mon voisin avait construit un abri de jardin sur sa propriété. Je me suis approché et je l’ai interpellé en lui demandant s’il avait construit. Il m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai ensuite demandé s’il avait construit sur mon mur. Et il m’a répondu “Oui et alors ?” de manière sèche. Je lui ai donc demandé s’il m’avait demandé l’autorisation de construire sur mon mur et ce dernier s’est mis à m’insulter (“Va te faire enculer”, “Nique ta mère”, “Tu as une tête de malade”, “Tu as une tête de schizophrène”, “Tu devrais rire plus souvent”, “Tu es seul, ça te tape sur la tête”, “Tu as la figure rouge et on sait pourquoi”). Il m’a également menacé (“Si ça continue, je vais te tuer”, “Tu peux appeler n’importe qui, tu peux appeler la mairie, tu peux appeler la police, je m’en fous”). Je tiens à signaler que j’ai eu le même souci en 2014 et que j’ai fait une main courante pour signaler les faits à l’époque et que mes relations avec mon voisin ne se sont pas améliorées. »