« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Mon voisin s’est fait casser sa fenêtre, il croit que c’est nous alors que non. Depuis, il nous observe, nous insulte quand on sort. Il essaie de nous pousser à bout pour nous faire avouer une chose que l’on n’a pas faite. Cela fait maintenant huit ans que nous sommes ici et nous n’avons jamais eu de problèmes. Le voisin en question est venu au contact physique mais il ne veut pas discuter, il est agressif, tout comme sa femme. »