« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Depuis environ neuf mois, des individus alcoolisés squattent tous les soirs sur le parking du Carrefour. Ce parking se trouve en partie devant ma maison et ces individus squattent de 18 heures à 21 heures. Ils regardent avec insistance chez moi dès que j’ouvre les volets. Dès que ma compagne entre à la maison, ils la dévisagent comme un morceau de viande. Je n’ose plus ouvrir mes fenêtres pour aérer, de peur qu’ils s’introduisent chez moi. Je ne me sens plus en sécurité chez moi. »