« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Je suis vétérinaire à la clinique X. Le 31 août, vers 18 heures, un monsieur soi-disant propriétaire d’un chat qu’une dame a retrouvé est venu nous injurier et nous menacer. Ce monsieur ne voulant pas partir, nous avons fait appel à vos services. Une dame nous avait rapporté ce chat qu’elle avait trouvé dans la rue. Ce chat n’étant pas identifié, nous nous sommes rapprochés de la mairie pour le signaler. Déclaration à toutes fins utiles. »