«J’ai reçu à l’hôtel X, dont je suis directrice, un appel d’une personne se présentant comme étant représentant des taxis Y. Ce dernier souhaitait savoir si j’avais besoin de taxis pour la prise en charge des clients de l’hôtel. Je lui ai répondu par la négative et ses propos se sont faits plus insistants, limite menaçants, me reprochant de ne pas vouloir travailler avec les taxis et préférer les VTC.
J’ai vraiment ressenti une menace voilée de sa part, si je ne faisais pas appel aux taxis Y, de subir des représailles ; dans le contexte de tensions régnant entre les hôtels et les taxis, j’ai préféré vous en aviser.
Je me réserve le droit de déposer plainte si les faits venaient à se reproduire. »
«Dimanche 10 novembre 2019, alors que j’étais en train de déjeuner, vers 12 h 30, j’ai reçu un caillou sur la fenêtre de ma chambre située au premier étage de mon domicile. Je suis montée et j’ai vu un petit groupe de jeunes du lotissement derrière chez moi quitter précipitamment l’arrière de mon jardin, sans pouvoir les distinguer formellement. Je ne pourrais pas les reconnaître vu la distance et le feuillage de mon jardin et du lotissement.
Le caillou, d’une petite dizaine de centimètres environ, type ballast des voies SNCF, a perforé la première vitre du double vitrage de ma fenêtre, occasionnant un large bris et des débris qui auraient pu tomber sur moi et mes petits-enfants si nous avions été dehors à ce moment (photos présentées par la victime).
Je vous signale ces faits car ce n’est pas la première fois que j’ai un différend avec les jeunes de ce lotissement. Il y a deux ans environ, ils avaient lancé de nombreux bâtons ou autres dans mon jardin. Faits pour lesquels la police était intervenue.
Je ne vois rien d’autre à ajouter. Déclaration faite à toutes fins utiles. »
Se présente à nous madame X., qui nous déclare que son ex-mari n’exerce plus son droit de visite depuis février 2019 pour leurs deux fils. Nous précise également que son ex-mari ne verse aucune pension alimentaire depuis la date du divorce.
«Je souhaite par le biais de cette déclaration main courante vous signaler qu’hier (21 janvier 2020), vers 11 heures, monsieur X., employé en tant qu’agent d’entretien au sein de notre société, dont je suis le chef d’équipe, a tenu des propos intimidants, voire quelque peu menaçants, à mon encontre. Je cite : “Si tu viens et que tu m’attaques, moi aussi je vais t’attaquer.”
Monsieur X. devait faire l’objet d’un entretien à la demande du responsable d’exploitation de la société après qu’un courrier a été rédigé par la société stipulant un mécontentement de son travail sur site. Monsieur X. n’appréciait pas ma présence en tant que chef d’équipe lors de l’entretien dont il faisait l’objet. »
Ce jour, monsieur X se présente au service et nous demande de constater l’usure de ses pneus et de lui dire s’il est dans la légalité.
Effectivement, il nous présente un courrier d’un expert automobile l’avisant d’une usure avancée de ses pneumatiques avant. L’expertise du 16 janvier 2020 a été faite suite à un dommage latéral à 5 km/h, selon le déclarant.
Constatons que les pneumatiques avant sont loin d’être au niveau du témoin d’usure et qu’aucune infraction n’est à constater.
Monsieur X nous déclare ne pas bien comprendre le lien entre une supposée usure avancée (non constatée) et un choc latéral (un frottement en sortie de parking sans freinage) par temps sec.