«Je loue l’appartement depuis deux ans. Ma voisine qui demeure au 4e étage n’arrête pas de dire que je fais du bruit la nuit avec un marteau-piqueur. Je n’invite plus mes enfants et mes petits-enfants à mon domicile car elle ne supporte pas que mes petits-enfants courent chez moi et d’autres nuisances sonores. Récemment, on a sonné à ma porte. Mon mari est allé ouvrir et c’était deux personnes, dont le petit-fils de ma voisine. Ils ont parlé avec mon mari et le petit-fils a dit que sa grand-mère l’avait appelée en pleurant que je faisais du bruit avec le marteau-piqueur. Mon mari lui a fait constater que l’on n’était que deux et qu’il n’y avait pas de bruit. Son petit-fils a baissé d’un ton.
Ce matin, j’ai eu rendez-vous avec le médiateur de l’office HLM afin de régler le problème. Ma voisine n’a pas accepté que le médiateur ne parte pas dans son sens. En partant, elle m’a dit : “Je sais ce qu’il reste à faire.”
Je n’ai rien d’autre à ajouter. »
«Je viens vous signaler que trois de mes relevés de compte qui se trouvaient à mon domicile ont été falsifiés. En effet, la ligne où est censé apparaître un prêt en cours a été effacée. Il s’agit des bulletins de janvier, février et mars 2018. J’en ai avisé ma banque qui m’a dirigé vers vous. À ce jour, je n’ai subi aucun préjudice et n’ai reçu aucun contrat ou prêt contracté à mon insu.
Je n’ai rien d’autre à ajouter. »
«Hier, je me suis aperçu que sur ma porte d’entrée il y avait des mots accrochés, à savoir : “drogue” et “famille indigne”. Je ne sais pas qui a mis ces mots sur ma porte.
Main courante faite à toutes fins utiles. »
«Je viens vous signaler que des individus ont pris l’habitude de s’installer dans les parties communes au niveau des escaliers de mon bâtiment, au deuxième étage. Ils ont installé des fauteuils, une table et en général passent leur temps à jouer aux cartes, boire, fumer de la drogue. Ils peuvent être entre six et dix et créent des nuisances à tous niveaux.
Quand je leur ai demandé de partir ils m’ont menacé et insulté. Celui qui les a fait venir s’appelle M. X.
La police a fait un passage hier soir, mais ils sont à nouveau là aujourd’hui. »
«Mon fils âgé de six ans est en classe de grande section à la maternelle. Il a un trouble autistique et il est donc, à l’école, accompagné d’une auxiliaire de vie scolaire.
J’avais déjà remarqué il y a une dizaine de jours des marques de blessures sur ses poignets. Ce midi, une autre maman m’a dit à la sortie de l’école que ce matin, lorsqu’elle a accompagné la classe à la piscine, elle a été témoin de sévices de la part de XXX. D’après la témoin, mon fils était calme et XXX, l’air de rien, lui pinçait fortement le bout des doigts, ce qui le faisait sursauter. Ce midi, mon fils m’a montré ses marques sur les poignets, qui sont en train de cicatriser, en disant : “Mal XXX.”
Avec mon mari, nous avons rendez-vous avec le directeur de l’école afin de l’aviser de ces faits. »