«Je travaille [à l’office HLM] en tant qu’agent de nettoyage et le 8 janvier 2018, suite à un différend que nous avions lui et moi, monsieur X a tenu des propos injurieux à caractère raciste envers ma femme (qui n’était pas présente).
En effet, il m’a dit que ma femme était “une sale négresse” et ce à deux reprises. Cela m’a tellement énervé que je l’ai poussé et il est tombé au sol. Par la suite, il a déposé plainte contre moi. Je suis convoqué au tribunal le 22 juin 2018 pour ces faits et je suis venu faire cette main courante sur les conseils de mon avocat. »
«Le 3 juin 2018 vers 19 heures, lorsque j’ai voulu rentrer chez moi, je n’avais pas accès à mon appartement car le voisin du rez-de-chaussée avait changé la serrure de la porte d’entrée de l’immeuble. J’ai appelé la police qui est intervenue et qui m’a fait entrer dans l’immeuble avec difficulté car monsieur X était menaçant. Je suis rentrée chez moi mais lorsque les policiers sont partis et que je voulais sortir de l’immeuble avec mes affaires, monsieur X avait refermé la porte à clé. J’ai rappelé la police mais ils n’ont pas pu intervenir car la porte était fermée et monsieur X n’a pas voulu ouvrir. Je suis donc restée à mon domicile.
Le lendemain matin, je lui ai demandé de me laisser sortir, monsieur X a alors de nouveau changé la serrure en remettant l’ancienne serrure de peur des conséquences de ses actes. Depuis ce jour-là, il m’embête un peu moins.
Main courante à toutes fins utiles. »
«Samedi, je suis venue faire une main courante contre mon mari car je pensais qu’il avait coupé la ligne SFR pour éviter de parler avec ma mère en Algérie. En rentrant chez moi samedi, il a prouvé sa bonne foi car en réalité, la facture n’avait pas été payée. Monsieur a réglé la facture, donc la ligne a été réactivée.
J’ai des regrets d’avoir fait une main courante contre mon mari mais sur le coup j’étais en colère, donc je voulais me venger. Aujourd’hui, je me présente pour rectifier ma main courante. »
«Je connais madame X depuis 2016. Je la considérais comme mon amie. Je l’ai aidée financièrement car elle n’avait pas les moyens. En novembre 2017, j’ai pris mes distances avec elle car j’ai appris des choses sur elle et qu’elle était avec mon copain. En décembre 2017, elle m’a demandé de l’argent et j’ai refusé de lui donner. Depuis début avril 2018, notre relation s’est dégradée. Mes amis sont venus me dire qu’elle leur avait parlé de ma vie privée, à savoir mon handicap, qu’elle voulait me frapper. Elle m’a insultée sur Snap en mahorais et en français. Elle est déjà venue sonner chez moi à plusieurs reprises. En date du 14 avril 2018 dans l’après-midi, elle est venue chez moi en me disant qu’elle avait été au commissariat déposer plainte et qu’elle voulait me frapper. J’ai peur qu’elle me frappe. J’ai bloqué son numéro de téléphone.
Je n’ai rien d’autre à ajouter. »
«Le samedi 7 avril 2018 vers 14 heures, je circulais dans mon véhicule Peugeot 207 face à la mosquée un véhicule Clio rouge récent s’est trouvé arrêté devant moi, je l’ai contourné en faisant un petit coup de klaxon. Et deux rues après, ce véhicule était de nouveau arrêté devant moi pour me bloquer le passage.
Un individu de type toxicomane est sorti de la place passager avant et est venu à ma portière en tentant de l’ouvrir mais elle était verrouillée. Il a alors tenté de m’attraper par la fenêtre ouverte et j’ai remonté ma vitre, il m’insultait et me crachait dessus. Il a ensuite tenté de briser ma vitre avec son poing. J’ai alors démarré en poussant doucement leur véhicule et j’ai ainsi réussi à m’enfuir. Quelques mètres après, j’ai reçu un ballon de plein fouet sur ma portière conducteur mais j’ai préféré continuer mon chemin pour m’éloigner. »