Le 2 juin 2016, Florence se présente au Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) du Val-de-Marne pour y remettre un boîtier assorti d’un écran tactile et se faire retirer ce qu’elle porte à la cheville : un bracelet électronique. En ce jeudi estival, Flo est libre. Elle peut tourner le dos aux condamnations que lui ont values ses nombreuses escroqueries. La dernière en date
Une fois libre, Florence se convertit aux jupes et aux robes. Les membres de Life for Paris le remarquent aussitôt : ils l’ont toujours vue porter des pantalons larges ou des leggings tombant dans des bottillons. Pour eux, c’est un signe de bon augure. L’été arrive, bien sûr, mais cette nouvelle garde-robe laisse aussi penser que Flo retrouve confiance. Elle montre ses jambes. Un soir, dans un bar du Marais, The Pure Malt, Catherine se penche sur la cheville de Florence. Elle a remarqué un nouveau tatouage. « Oh non, celui-là, ça fait longtemps que je l’ai, sourit la bénévole de Maisons-Alfort. C’est juste que tu l’avais jamais vu… »
J’ai voulu être forte trop longtemps. Là, je craque. […] Et à Life for Paris, j’ai du mal à comprendre pourquoi les gens se déchirent au lieu de se soutenir.
Si Florence a purgé sa peine, elle doit encore assumer les conséquences financières de ses escroqueries.