Un soir de juillet 2014, 52 kilos de cocaïne disparaissent des locaux de la PJ parisienne…
Son rôle dans la série.
Patron de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) depuis mars 2016, Jean-Paul Mégret, 43 ans, porte un patronyme qui l’oblige à inverser la présentation de son titre pour être pris au sérieux par ses interlocuteurs. « Au téléphone, j’évite d’annoncer “Commissaire Mégret” de peur que les gens croient à un canular. Je préfère dire : “Jean-Paul Mégret, commissaire de police”. » Il avait lu toute la collection – appartenant à son père – des romans de Georges Simenon sur son presque homonyme, le commissaire Jules Maigret, bien avant d’entrer dans la police en 1999. Il rigole des blagues quotidiennes sur son nom, du genre : « Ce serait marrant de mettre Mégret à la crim’. » Il a d’abord travaillé au commissariat du Xe arrondissement de Paris puis a « attrapé le virus de la PJ lors d’un stage à la crim’ en 2001, sous Péchenard ». Il a eu le temps d’assister aux constatations sur des scènes de crimes à Saint-Denis et à l’arrestation d’un meurtrier de personnes âgées. Il a atterri au 1er district de police judiciaire avant d’intégrer le saint des saints, le 36. Numéro 2 de la brigade des stups à partir de 2012, le commissaire Mégret a participé au démantèlement de moult filières de drogue, mais a eu « le malheur » de vivre de l’intérieur le vol des 52 kilos de coke dans la salle des scellés à l’été 2014 par le brigadier John, dit Le Gitan. « Je fais partie des quatre policiers l’ayant reconnu sur les vidéos de l’entrée du 36 et j’attends avec impatience son procès pour réitérer mes déclarations. » Jean-Paul Mégret est également le leader du syndicat indépendant des commissaires de police.
Par Patricia Tourancheau
Son rôle dans la série.
Patron de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) depuis mars 2016, Jean-Paul Mégret, 43 ans, porte un patronyme qui l’oblige à inverser la présentation de son titre pour être pris au sérieux par ses interlocuteurs. « Au téléphone, j’évite d’annoncer “Commissaire Mégret” de peur que les gens croient à un canular. Je préfère dire : “Jean-Paul Mégret, commissaire de police”. » Il avait lu toute la collection – appartenant à son père – des romans de Georges Simenon sur son presque homonyme, le commissaire Jules Maigret, bien avant d’entrer dans la police en 1999. Il rigole des blagues quotidiennes sur son nom, du genre : « Ce serait marrant de mettre Mégret à la crim’. » Il a d’abord travaillé au commissariat du Xe arrondissement de Paris puis a « attrapé le virus de la PJ lors d’un stage à la crim’ en 2001, sous Péchenard ». Il a eu le temps d’assister aux constatations sur des scènes de crime à Saint-Denis et à l’arrestation d’un meurtrier de personnes âgées. Il a atterri au 1er district de police judiciaire avant d’intégrer le saint des saints, le 36. Numéro 2 de la brigade des stups à partir de 2012, le commissaire Mégret a participé au démantèlement de moult filières de drogue, mais a eu « le malheur » de vivre de l’intérieur le vol des 52 kilos de coke dans la salle des scellés à l’été 2014 par le brigadier Jonathan Guyot. « Je fais partie des quatre policiers l’ayant reconnu sur les vidéos de l’entrée du 36 et j’attends avec impatience son procès pour réitérer mes déclarations. » Jean-Paul Mégret est également le leader du syndicat indépendant des commissaires de police.
Par Patricia Tourancheau