Bisphénols, PFAS, phtalates… L’industrie est à la manœuvre pour sauver ces substances toxiques, indissociables de sa matière chérie.
Son rôle dans la série.
Des ONG qui luttent contre la pollution plastique, il y en a beaucoup. Toutes très sympathiques et très motivées. Alors pourquoi le Center for International Environmental Law (Ciel) ? D’abord parce qu’elle vient de fêter ses 30 ans et qu’aux Jours on aime bien les anniversaires. Ensuite parce le Centre pour le droit international de l’environnement a une particularité : il s’intéresse au plastique tout au long de son cycle de vie, pas seulement comme déchet. Il est parmi les premiers à avoir établi le lien avec l’industrie des énergies fossiles et ses stratégies pour faire du plastique son prochain relais de profits. Et puis aussi, et ce n’est pas rien, Ciel est à la pointe du combat pour faire adopter un traité international sur le plastique, un texte un brin contraignant (pour changer) qui réglementerait les impacts de ce matériau, du puits de pétrole jusqu’au plancton.
Par Dorothée Moisan
Bisphénols, PFAS, phtalates… L’industrie est à la manœuvre pour sauver ces substances toxiques, indissociables de sa matière chérie.