Parcours de PMA, retour chez le gynécologue… Après des violences sexuelles, le rapport des victimes à la médecine de l’intime est bouleversé.
Son rôle dans la série.
Après avoir fait ses classes dans le Var, Pascale Hoffmann se tourne vers la fac de médecine de Bobigny « par choix ». Un établissement « expérimental » qui s’inscrit « dans l’héritage de mai 1968 », dont l’apprentie gynéco retient « une vision globale de la santé ». Interne au CHU de Grenoble, elle obtient ensuite plusieurs diplômes universitaires (pathologies de la grossesse) et son habilitation à diriger des recherches. Dans le service clinique d’assistance médicale à la procréation qu’elle dirige aujourd’hui, la gynécologue prend en charge des couples hétérosexuels et homosexuels – depuis la nouvelle loi de bioéthique – qui peinent à devenir parents. Infertilité, fausses couches à répétition… Autant de situations dont elle cherche les explications physiologiques. En raison de son « expérience universitaire » et de ses connaissances sur « le lien corps-esprit », Pascale Hoffmann est approchée en 2016 par une autre gynécologue, Perrine Millet, pour créer un DIU : le premier diplôme interuniversitaire qui forme les soignants à la bientraitance envers les victimes de violences sexuelles en France.
Par Louise Vallée
Parcours de PMA, retour chez le gynécologue… Après des violences sexuelles, le rapport des victimes à la médecine de l’intime est bouleversé.