À corps perdu dans les Utopiales 2018 !

Toujours pas le temps de niaiser aux Utopiales 2018 (71 - 16/10/2018)
Benjamin : Bonjour à tous, c’est une révolution dans vos croissants. Une double dose disruptive. Préparez-vous, car cette chronique est donc la première qui parle pour la deuxième fois du même événement… autant vous dire qu’on ne procédera pas tout le temps comme ça, je commence d’ores et déjà à me creuser la tête. Je pense que je vous présenterai le festival d’Annecy 2019 en comédie musicale, par exemple.
Corentin : Quelle brillante idée Benjamin ! Pourquoi ne pas avoir fait ceci dès cette chronique ? Nos auditeurs adorent qu’on pousse la chansonnette.
B : Écoutez, j’ai déjà donné avec ma chronique sur Pilote Dragon. Mais c’est donc pour la deuxième fois que je m’apprête à vous parler du festival des Utopiales, et de sa 19è édition, du 31 octobre au 5 novembre dans l’une des villes les plus cool de France.
C : Clermond-Ferrand ?
B : Non !
C : Carrières sur Seine ?
B : Non plus ! Mais maintenant ils ont le bus le dimanche, c’est fou ça.
C : Je sais. À La Roche-Sur-Yon.
B : On chauffe. Les Utopiales c’est à Nantes, berceau de la fiction scientifique française où un certain Verne prénommé Jules y a vécu bla bla bla bla. Pour moi, Nantes c’est trois choses : il y fait toujours doux, les loyers sont étonnamment bas et il y a les Utopiales autour d’Halloween et de la Toussaint. Je respecte toutes vos croyances… allez, tous à Nantes.
[Beirut - Nantes]
B : Les Utopiales, festival de science-fiction dans tous ses états, dirigé par Roland Lehourq, un astrophysicien. Sous le prisme d’une multitude de médias : jeux vidéo, littérature, cinéma, jeux de société et un nombre ahurissant de conférences qui peuvent faire réfléchir ou questionner la fiction, la technologie ou notre monde. C’est donc le grenelle annuel de la science et de la science-fiction, c’est plutôt sexy. La thématique 2018, c’est le corps. Donc préparez-vous, on va y parler de transhumanisme, de la vie, de la mort, de naturalisme, d’augmentations.
C : Fais-nous donc un tour un peu plus en profondeur.
B : Donc en flux tendus, de la matinée jusqu’au soir, il y a des activités. Généralement, on se pose quelque part, et on regarde, on absorbe. J’ai parlé des conférences données par des auteurs ou des scientifiques. Les Utopiales c’est surtout une multitude de compétition. En BD, en livre, en littérature jeunesse. Tout ça se trouve et s’achète dans la fameuse librairie où je vais dépenser tout cet argent que j’ai pas. Mais c’est pas grave c’est des livres c’est la culture c’est le fun. Les Utopiales ce sont aussi des compétitions de courts-métrages, cinq sessions, et aussi de longs-métrages. Ce n’est pas vrai à 100% mais le Festival s’attache à ne sélectionner que des films qu’on ne verra que là-bas ou qui y commencent leur circuit de distribution. J’y reviens dans une minute et j’ai même pas parlé des séances spéciales et des rétrospectives. Mais aussi, en vrac, tout un étage consacré aux JDR et aux jeux de société, un véritable pôle jeu vidéo… et moult invités qui sont aussi là pour prendre du bon temps. C’est grand comme un trentième de Japan Expo et on y prend plus de plaisir !
C : Il y a quelques nouveautés cette année. Tu peux nous en parler ?
B : Non !
C : C’était une question rhétorique, tu sais.
B : Bon. Le festival s’agrandit un peu virtuellement. J’imagine qu’il réaménage La Cité des Congrès puisqu’il promet une troisième salle de conférence, conférences aux horaires repensées pour être décalées avec les autres activités, et le plus important : un deuxième bar. Excellent sens des priorités, et je suis pas si ironique que ça puisque le bar de Madame Spock est l’endroit idéal où vous pourrez papoter avec les piliers de la littérature science-fictionnel française. Chaque année, on y croise Patrick Couton, le traducteur de Terry Pratchett. Je pense à Pierre Bordage aussi. Et enfin, la convention fera une nuit blanche cinéma. Idéal, par exemple, pour voir Alien sur un grand écran.
[UN AUTRE EXTRAIT MUSICAL]
C : Maintenant, c’est le moment de détailler les spécificités de cette année 2018.
B : Je vous conseille toujours la sélection cinéma. Il y a aura une belle avant-première du film d’animation Penguin Highway, et quelques rescapés de l’Etrange Festival, dont l’incroyable… L’INCROYABLE film nommé Mandy avec Nicolas Cage. Il ne sera jamais distribué, c’est l’occasion ou jamais. Allez-y, la première partie peut vous rebuter, mais vous allez rire, je vous le promet. En commun des deux festoches il y a aussi Lifechanger, le très très très chelou Perfect, le film high-concept The Man With Magic Box. Mais aussi Maquia, le film de Mari Okada, une occasion rare. Et sinon je vous invite à faire votre marché dans les conférences de la convention. Y’en a plein plein plein pour parler de corps, de monstres, d’altérité. Même le jeu vidéo a ses évènements dédiés, ses conférences, une murder party… c’est promis, vous devriez pas vous y ennuyer. Ce sera ma quatrième et je suis sûr d’y passer de bons moments. Bon, généralement, j’y bosse et je cours partout ou j’y travaille donc j’y ai un air très intense et concentré mais on s’y croise avec plaisir s’y vous voulez.
C : Les Utopiales, 19 è édition, c’est à la Cité des Congrès de Nantes du 31 octobre au 5 novembre. Préparez vos tickets de Tan, c’est le tramway local… et achetez les sur smartphone, ils seront un peu moins chers. Pour l’entrée, c’est 9,5 euros la journée ou 8 en tarif réduit. Pour les 5 jours, c’est 35,50 ou 29,50. A la prochaine Benjamin !
B : Bonne journée à tous. Prenez soin du rock and roll.