Corentin : Omar n’est pas encore arrivé au studio. Mais bon, je sais déjà de quoi il veut me parler. Vous allez pas en revenir : le gars veut me faire croire qu’un smartphone à 400 euros est capable de faire des photos aussi bonnes que des smartphones haut de gamme super chers. Non mais il marche sur la tête Omar. Je vais lui remonter les bretelles et lui dire de quel bois je me chauffe.
Omar : Je suis là Corentin.
C : Ah Omar ! Hahaha ! Ça me fait plaisir de te voir. Tu as bonne mine !
O : Mouais… Je vais faire comme si j’avais rien entendu… Bonjour Corentin, bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, on va voir comment Google a réussi un pari qui semblait presque impossible il y a encore deux ans, voire un an même.
C : Ça y est ? Les smartphones de Google font le café ?!
O : Euh non. On en est pas là encore ! C’est un truc un peu plus subtil que ça et tu l’as très bien dit en introduction de cette chronique quand tu pensais que je ne t’entendais pas.
C : Je ne vois pas de quoi tu parles…
O : Google a réussi à créer un smartphone à 400 euros qui fait presque d’aussi bonnes photos que des smartphones premium vendus à 900 euros, 1000 euros ou plus.
Ce smartphone il s’appelle : le Google Pixel 3a. Et avec lui, Google montre vraiment à quel point il sait exploiter sa section recherche et développement.
C : C’est vraiment si impressionnant que ça ?
O : Eh bien Geoffroy était déjà venu faire une chronique ici sur le fait que la qualité photo était toujours ce qui était sacrifié sur les smartphones de milieu de gamme.
Et il avait raison. Pour qu’un smartphone fasse de belles photos, il faut un bon capteur photo, un bon traitement logiciel et un SoC, une puce, assez puissante pour gérer correctement ce traitement logiciel.
À partir du moment où l’on sort du secteur premium, il y a forcément un compromis qui est fait sur au moins un de ces trois points. Et c’est normal, puisqu’il suffit parfois qu’il y ait un seul tout petit détail qui change entre deux smartphones et hop, le logiciel de l’appareil photo doit être entièrement réécrit.
C : Et la plupart des constructeurs n’ont pas forcément les ressources nécessaires pour mettre autant d’efforts dans des smartphones milieu de gamme.
O : Exactement.
Du coup un bon nombre de marques ont misé sur la multiplication des capteurs à l’arrière comme l’expliquait Geoffroy Husson, encore lui, en 2018 sur FrAndroid.
[EXTRAIT GEOFFROY SUR LES CAPTEURS QUI SE MULTIPLIENT]
O : Google n’a pas suivi cette tendance. Le Pixel 3a n’a besoin que d’un seul capteur de 12,2 mégapixels et ouvrant à 1,8 pour faire de l’excellent travail.
Pourquoi ? Parce que Google a fait d’énormes avancées sur le traitement de l’image et ça fait des années qu’il entraîne ses algorithmes à optimiser des photos, à comprendre ce qu’il y a dedans, à gérer la profondeur de champ, à travailler la lumière et les détails dans plein de conditions différentes, etc.
C : Ok, donc Google a des algorithmes super puissants et une sacrée armée d’ingénieurs.
O : Ouais, franchement il doit y avoir, facile, une centaine d’ingénieurs chez Google qui sont dédiés à la photo.
Au début, tout ça ça a permis à Google de peaufiner des applications comme Google Photos, Google Lens ou Google Caméra, maintenant c’est directement ses smartphones qu’il s’est mis bonifier.
On a donc eu trois générations de Pixel excellents en photo, mais qui faisaient tous partie du haut de gamme. Là on a un smartphone à 399 euros qui accueille tout ce savoir-faire. On passe à 479 euros pour le Pixel 3a XL plus grand.
C : Du coup je vais reposer ma question, c’est vraiment si impressionnant ?
O : Eh bien je te disais qu’il fallait intégrer une puce puissante dans un smartphone pour qu’il fasse de belles photos.
Google, lui, il a réussi à surmonter cette contrainte. Le Pixel 3a il est équipé d’un Snapdragon 670; C’est une puce milieu de gamme, pas mal du tout, mais très loin des modèles les plus puissants du marché. Et malgré ça, ça suffit au téléphone pour faire d’excellentes photos.
C : Et en plus tu disais qu’il n’avait qu’un seul capteur à l’arrière. C’est donc vraiment une belle prouesse.
Et ça c’est grâce à l’efficacité des algorithmes de Google qui permet d’apporter la meilleure qualité photo sur des appareils relativement modestes.
Et je trouve ça super beau. Et, dans un dernier hommage, je voulais laisser la parole à Geoffroy pour commenter la qualité photo du Pixel 3a, toujours sur FrAndroid.
[Extrait test Geoffroy critique smartphone]
O : Le Pixel 3a a quand même fait quelques petites concessions par-ci par-là, un peu sur l’autonomie, un peu sur la puissance brute...
Mais voilà, si vous voulez faire de belles photos avec votre smartphone mais que vous n’avez pas non plus un budget sans fin, le Pixel 3a à 399 euros est une vraie bonne affaire. Et pour ma dernière chronique dans Les Croissants, je voulais vous faire part de ce mini coup de cœur.
C : Merci Omar pour avoir partagé cette sympathique recommandation. Et merci pour cette dernière chronique.
Prenez une bonne résolution en optant pour le Google Pixel 3a
Quand on n’a pas un salaire à dépenser dans un smartphone, on doit faire quelques concessions sur la photo. Car oui, la qualité photo a souvent été la grande sacrifiée des smartphones du milieu de gamme et en dessous. Mais Google a su trouver la recette miracle pour éviter ça, comme nous l’explique Omar Belkaab de « FrAndroid ».
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