Titre : Faites le ménage à trois
Devil May Cry 5
Durée estimée :
Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult a l’air absolument ravi ! Bonjour Pierre-Alexandre, pourquoi une mine aussi réjouie ?
Pierre-Alexandre :
Coucou Corentin ! Ben oui qu’est-ce que tu veux, je suis super content parce que ce matin on va parler d’un de mes genres de jeux préférés ! Et comme ça fait quelques années qu’on en avait pas vu un bon représentant, je suis ravi de voir qu’un nouveau beat them all arrive avec Devil May Cry 5 !
[MUSIQUE]DMC01
Alors pour ceux qui ne sauraient pas, Devil May Cry c’est une série de jeux d’action qui est née en 2001 sur Playstation 2 et qui s’est vite forgé une sacrée réputation avec son héros super badass qui envoie des vannes à des démons millénaires avant de les savater.
Mais, surtout, grâce à un gameplay aux petits oignons qui a vite trouvé son public.
C : Ah ben oui la série DMC c’est quand même culte !
P : D’ailleurs, on peut dire bravo à Capcom de ne pas avoir lâché l’affaire après un deuxième épisode raté, puisque tous les suivants sont globalement très bons.
Et du coup cette série, ça faisait onze ans qu’on avait pas eu de nouvelles, hormis un reboot très recommandable sorti en 2013.
C : D’accord. Et donc, est-ce que ce Devil May Cry 5 méritait onze années d’attente ?
P : Et ben, malgré quelques petits défauts, ça valait GRAVE le coup
[MUSIQUE]DMC02
Bon je te passe rapidement l’histoire, avec son arbre maudit qui envahit une ville et qui fait pousser des racines qui massacrent les habitants. En revanche, je vais plutôt m’intéresser au gameplay du jeu, et à ses trois personnages jouables.
C : Ah oui trois ! Du coup il y a trois campagnes différentes ?
P : Non non, une seule histoire et on alterne les personnages au fil scénario, avec parfois la possibilité de choisir celui qu’on veut.
Mais avant de rentrer dans le détail de chaque héros, je veux d’abord te parler de leur base commune
En gros le gameplay de Devil may Cry c’est d’enchaîner des combats contre des monstres dans des arènes, en essayant de faire des combos à rallonge et d’être le plus classe possible - puisque le jeu note chaque enchaînement.
Du coup, on progresse dans des niveaux assez linéaires et on se bastonne contre des ennemis et des boss, avec la possibilité d’acheter de nouvelles attaques et de nouveaux combos entre les missions.
C : Oui, jusque là, je reconnais la patte “beat them all japonais”
Mais le truc, donc, c’est que chaque personnage va avoir ses spécificités.
Le premier c’est Nero, le protagoniste de Devil May Cry 4 qui se bat avec une épée, des flingues, un grappin et une panoplie de bras mécaniques qui ont divers effets. Ils peuvent arrêter le temps, poser des bombes électriques ou encore balancer une roquette qui enchaîne un ennemi.
C : Ah oui c’est déjà assez original !
Alors accroche-toi à ton slip mon gars parce qu’on va parler du personnage inédit de cet épisode, qui s’appelle V.
[MUSIQUE]DMC03
Maigrichon et faiblard, V ne se bat pas directement mais invoque une panthère et un rapace pour se battre à sa place.
Et si j’étais un peu sceptique au début, ça devient vite assez incroyable, en fait.
J’avais jamais autant eu l’impression de jouer un mage, en restant à distance et en triturant la manette pour balancer des sorts, c’est vraiment original et frais.
C : Ah c’est cool ça ! Et le troisième ?
P : Et bien le troisième c’est Dante, le héros original de la série, qui est le personnage le plus complexe à utiliser.
Après quelques heures avec lui, on pourra s’équiper de quatre armes blanches plus quatre armes à feu, qu’on peut changer à la volée en un bouton pendant les combats.
Le tout multiplié par quatre “styles”, qui sont des manières de jouer héritées de Devil May Cry 3
Donc avec un peu d’entraînement, on se retrouve à enchaîner des attaques et des esquives super classes, en passant d’un style à l’autre en fonction des besoins, et c’est totalement jouissif.
C : Eeeeet ben ! Mais donc tu disais qu’il avait de petits défauts quand même ?
P : Alors ouais. Le premier n’est pas très grave mais super agaçant : les décors ne sont pas très variés. Il y en a de très chouettes pendant la première moitié et la fin du jeu, mais il y a un gros ventre mou où on passe son temps à errer dans des couloirs roses ou bleus. Mais comme les combats sont excellents, c’est pas SI grave.
Un peu plus gênant, le jeu n’explique pas toujours bien ses mécaniques et faudra peut-être aller fureter dans deux ou trois wikis pour s’y retrouver.
Enfin, une bonne partie du contenu est caché derrière la version collector du jeu, à savoir :
Des bras pour Nero (donc des éléments de jeu)
Mais aussi des musiques des anciens jeux et des cinématiques de développement en live action.
Alors c’est pas grand chose, mais ça fait quand même mesquin
C : D’accord ! Bon ben j’ai l’impression que ça t’a quand même beaucoup plu, merci Pierre-Alexandre ! Devil May Cry 5 c’est disponible sur PC, PS4 et Xbox One pour une soixantaine d’euros. A bientôt !
« Devil May Cry 5 » : faites le ménage à trois
Le cinquième opus de la série des « Devil May Cry », le bien nommé « Devil May Cry 5 », revient en force, plus de dix ans après le dernier épisode officiel de la série. Et Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekult » en est tellement heureux qu’il vient nous déclamer son amour du bottage de fesses de démon.
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