Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult va nous parler d’un jeu de voiture qui n’est pas un jeu de course. Imaginez que Motorstorm rencontre Street Fighter dans un-
C’est pas bientôt fini ces bêtises, là, Pierre-Alex ? Tu veux pas, parfois, nous ramener des jeux normaux ? Un FPS tiens, c’est bien les FPS, non ? Ou un jeu de foot, c’est la coupe du monde !
Pierre-Alexandre : Salut Corentin !
Ecoute, je suis persuadé que tu serais ravi d’écouter mes aventures sur Call of Duty ou FIFA mais promis, avec Onrush je t’amène un vrai gros jeu grand public tout bien comme il faut.
C : Ah, bon ok là tu me fais plaisir.
P-A : Enfin un vrai gros jeu grand public de 2003.
C : Tu vois ? C’est toujours pareil. On croit qu’on fait confiance à quelqu’un, on lui tend une main amicale, amoureuse même, et PAF, on se fait à nouveau TRAÎNER dans la boue.
P-A : Du calme Corentin ! Promis, je suis sûr que ça va te plaire.
Donc tu le citais dans ton intro mais est-ce que tu vois ce que c’est, Motorstorm ?
C : C’est pas le jeu de course chez Sony où tu pouvais choisir des voitures, des motos ou des camions ? Avec des chemins adaptés à chaque type de véhicule dans tous les circuits ?
P-A : Alors écoute je l’aurais pas mieux dit ! Du coup d’ailleurs je te l’ai écrit :3
Et deuxième question : est-ce que tu connais les MOBA ?
C : Ah oui bien sûr ! Ces jeux de stratégie et d’action à 5 contre 5 là, super populaires, comme League of Legends ou Dota 2.
P-A : Exactement ! Eh ben c’est un genre de jeu qui a inspiré beaucoup de développeurs, surtout dans d’AUTRES genres. L’exemple le plus parlant c’est les hero-shooters, des FPS en équipe qui reprennent le concept de classes avec des héros offensifs, défensifs, des personnages qui soignent, etc.
C : Comme Overwatch, par exemple ?
P-A : Ouaip, c’est ça ! Et Onrush fait la même chose, mais avec des voitures.
[MUSIQUE]Onrush01
En gros t’as deux équipes de six véhicules qui roulent sans s’arrêter le long d’une boucle
et qui vont devoir remplir des objectifs.
Le petit truc c’est que chacun des huit véhicules a des sortes de coups spéciaux, de pouvoirs magiques
Dont un pouvoir ultime, plus long à obtenir, comme dans les MOBA et les hero shooters
Par exemple, une voiture pourra aveugler les concurrents derrière elle,
T’as un camion qui lâche des barrières pour ralentir les adversaires,
Ou encore une moto qui laisse une traînée de feu dans son sillage
D’ailleurs comme dans les MOBA tu as des spécialisations, comme une voiture de support
Qui peut larguer des turbos et refiler du boost aux copains qui sont pas loin
C : Ah je commence à comprendre. Mais du coup s’il n’y a pas de course, c’est quoi les objectifs ?
P-A : Pour l’instant le jeu a quatre modes, souvent des variantes de genres qui existent ailleurs. Tu en as un où chaque équipe doit cramer le plus de turbo possible,
Un autre où il faut rester dans une zone qui se déplace le long de la piste
Il y a aussi le mode Switch, où les joueurs ont des vies limitées et sont obligés de monter en gamme de véhicule à chaque plantage.
D’abord motos, puis petites voitures, puis des bagnoles plus solides et enfin des 4x4.
C : Ca rappelle effectivement les modes Roi de la Colline et Course à l’armement de certains jeux de tir.
P-A : Mais il reste encore un mode de jeu, qui représente à mes yeux la philosophie d’Onrush.
Chaque équipe démarre avec un compteur qui descend à chaque seconde et la première arrivée à zéro a perdu.
Pour faire grimper le compteur, il faut traverser des portes et, tant qu’à faire, empêcher les adversaires de le faire.
[MUSIQUE]Onrush02
Et ce mode de jeu m’a rappelé le plaisir simple et décomplexé des jeux d’arcade qui déboulaient au début des années 2000 sur Dreamcast, PS2, Xbox et Gamecube.
Les Crazy Taxi, les Burnout, les SSX... des jeux un peu fous qui allaient droit au but,
sans réfléchir.
C : Ah je comprends mieux ton enthousiasme ! Il y a de la nostalgie derrière tout ça !
P-A : C’est possible qu’Onrush ait tiré sur quelques cordes sensibles mais je vois quand même qu’il a des défauts.
[MUSIQUE]Onrush03
On met un peu de temps à intégrer la physique du jeu, qui n’est pas du tout la même que dans un Burnout
Et les premières heures d’apprentissage peuvent être très frustrantes.
T’as aussi un contenu un peu léger pour le moment et ça peut vite lasser,
même si les développeurs assurent en rajouter gratuitement dans les mois à venir.
Mais en fait le plus gros problème de ce jeu, c’est son prix. Parce qu’à 30 ou 20€, je vous aurais conseillé de vous jeter sur Onrush. Mais il est vendu autour de 50€ et ça fait un peu cher le voyage en 2003.
Mais si dans quelques mois ou au hasard d’un solde vous le trouvez autour de 25€, ça peut valoir le coup !
C : Eh bien merci beaucoup Pierre-Alexandre ! Onrush c’est développé par Codemasters (avec des anciens développeurs de Motorstorm), c’est disponible sur PS4 et Xbox One pour 50 euros. A bientôt !
« Onrush » : arcade sourcillante
Avec « Onrush », Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekult » nous présente un drôle de jeu de course… qui n’en est pas vraiment un. Pour faire simple, disons que c’est un mélange entre « MotorStorm » et « Overwatch ». Oui, je suis d’accord, c’est étrange…
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