Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult va nous parler d’une exclusivité PlayStation 4 avec Spider-Man. Salut Pierre-Alexandre !
Pierre-Alexandre : Coucou Corentin !
En effet pour une fois je cède aux sirènes des budgets mirobolants et des licences porteuses ! Je me jette tête la première dans un océan de polygones et de shaders indécents !
Mais je le fais pour vous, chers auditeurs.
C : Ah ben tiens, arrête ou je vais pleurer !
P : N’allons pas jusque-là mais figure-toi que tester ce Spider-Man c’est quand même du boulot puisque le studio Insomniac Games (qui a fait Les séries Spyro le Dragon, Ratchet & Clank, Resistance) en a fait un jeu en monde ouvert très ambitieux
[MUSIQUE]Spider01
Comme dans tous les jeux du genre depuis un paquet d’années, le titre est partagé entre sa trame principale et de nombreuses missions secondaires mais on y reviendra plus tard.
On incarne donc Peter Parker qui va se retrouver face à quelques uns de ses plus grands adversaires, avec par exemple le Vautour, Electro ou encore Le Scorpion.
La formule est assez simple puisqu’on va globalement enchaîner des missions avec quelques séquences d’infiltration, une pincée de mini-jeux, quelques gros moments de bravoure et surtout une tonne de combats.
Ils se jouent un peu comme dans les derniers Batman, avec un système très fluide mais un peu limité au début.
C : Et j’imagine qu’au fil du temps tu gagnes des attaques et des pouvoirs ?
P : Tout à fait ! Et pour le coup les bastons gagnent vraiment en profondeur vers la fin du jeu.
Et Tant qu’on parle des combats, j’aimerais tout de suite aborder l’aspect graphique, parce que bon, déjà le jeu est absolument superbe et tourne très bien mais surtout
LES ANIMATIONS TABASSENT
Tu sens que les animateurs se sont fait plaisir que ce soit pendant les bastons où quand on se balade dans la ville, les déplacements de Spider-Man sont toujours élastiques et fluides, c’est un bonheur. [MUSIQUE DERRIÈRE]
[MUSIQUE]Spider02
Ensuite il y a donc les objectifs annexes et on va dire qu’il y a à boire et à manger.
Il y a des courses-poursuite dans la ville, des bombes à désamorcer, des monuments à prendre en photo,
Mais aussi des entrepôts avec de simples vagues d’ennemis à battre, des sacs à trouver dans la ville ou encore cette mission bizarre où il faut traverser des nuages de fumée
C : Ah oui effectivement tout n’a pas l’air palpitant
Et le problème c’est qu’on est un peu obligé de passer par là si on veut faire évoluer son héros, ce qui m’amène à aborder un côté très étrange du jeu avec tout ce qu’on peut y débloquer.
Tu vas pouvoir augmenter tes trois arbres de compétences en gagnant de l’expérience au fil du jeu mais il y a une tonne d’autre choses à acheter.
Des tenues qui octroient des pouvoirs, des modifications qui apportent des bonus passifs, des gadgets, que tu pourras faire évoluer quatre à cinq fois chacun…
C : En plus de l’arbre de compétences ? C’est vrai que ça commence à faire beaucoup là
P : Ouais. Et toutes cette quincaillerie tu devras l’acheter avec des jetons, une monnaie donnée en remplissant des objectifs secondaires.
Le truc, c’est qu’en fait il y a six types de jetons différents en fonction des missions. Tu as des jetons de monuments, des jetons de crime, des jetons de base, des jetons de sac à dos…
Et chaque objet demande un nombre arbitraire de jetons dans deux ou trois catégories pour être débloqué
C : Il est bizarre leur système là !
P : Alors à titre personnel j’aurais dit “complètement con” mais ça marche aussi !
Et du coup ça alourdit énormément la boucle de gameplay du jeu et c’est un peu dommage.
Et quand tu actives ton scanner, ça te met une tonne d’icônes colorées à l’écran, c’est pas forcément idéal non plus
Autre petite déception avec les combats de boss. Ils ne sont pas tous très impressionnants et ils demandent généralement d’abuser de la même mécanique du début à la fin du combat.
C : Mais je te suis plus trop là, du coup. Il est bien ou pas, le jeu ?
P : Ah mais oui oui, c’est un bon jeu, sur lequel je me vois bien retourner pour le finir à 100%
Il est magnifique,
je le répète mais les animations c’est de la folie,
l’écriture est plutôt légère et rigolote
Les combats deviennent vraiment agréables au bout d’un moment
Mais c’est pas parce que j’y ai trouvé du plaisir qu’il n’a pas de défauts
[MUSIQUE]Spider03
C’est quand même du vu, vu et re-re-vu, et malgré les combats beaucoup plus fluides et aériens, ça reste une formule qu’on nous sert depuis plus de 15 ans
Et puis il y a quelques petits bugs, l’intelligence des ennemis est vraiment pas incroyable, mais parfois au détour d’un enchaînement de mouvements stylés en courant sur les toits,
ou bien d’un combat dans lequel on utilise plein de gadgets et d’objets du décor pour défoncer des truands,
Eh le jeu se révèle vraiment super agréable.
C : Eh bien merci beaucoup Pierre-Alexandre ! Marvel’s Spider-Man c’est développé par Insomniac Games et édité par Sony c’est disponible sur PlayStation 4 pour 70 euros. À bientôt !
« Spider-Man » : la PS4 a une araignée au plafond
Dans la frénésie actuelle que connait le cinéma de superhéros, la PS4 se voit affublée d’une exclusivité étonnante : un jeu « Spider-Man » par le studio américain Insomniac Games. Comme nous le dira Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekultv», le titre reste particulièrement solide, même si, c’est vrai, il ne casse pas non plus neuf pattes à une araignée.
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