« Touhou Luna Nights » : versez des lames sur vos ennemis

Thomas : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult est habillé en soubrette et je trouve que ça ne va plus DU TOUT tes intros, là. Il va falloir réformer les costumes pré-chroniques, hein. Salut quand même, Pierre-Alexandre, mais bon, voilà, hein !
Pierre-Alexandre :
Salut Thomas ! Alors super, je vois qu’on me shame alors qu’en plus j’ai mis ce très joli complet pour TE faire plaisir. Parce qu’aujourd’hui, on va profiter de l’absence de Corentin pour parler d’une série de jeux qui, je crois, te tient particulièrement à coeur. Et cette série, c’est le Touhou Project.
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T : Ah là tu me fais plaisir ! Mais tu sais que la chronique fait environ 5 ou 6 minutes et qu’il te faudrait environ 17 heures pour tout couvrir !
P : C’est vrai, mais tu vas voir, on va tricher. Donc le Touhou Project, c’est une série japonaise de jeux vidéo - majoritairement des shoots em up très difficiles - née en 1996 sur PC.
Et cette série, elle est développée par la Team Shanghai Alice, derrière qui se cache une seule personne, qui se fait appeler Zun, et qui fait tous ses jeux de A à Z.
Et avec sa difficulté, ses motifs de tir très élégants et son univers plein de sorcières aux cheveux multicolores que l’on retrouve d’un jeu à l’autre, ben la série s’est vite constituée un gros noyau dur de fans super dévoués.
T : Oui, c’est clairement un phénomène gigantesque, qui a donné naissance à plein de memes incompréhensibles et à une multitude de compositions musicales, pro comme amateur. Mais je m’égare...
P : Et le truc c’est que, depuis, c’est devenu un véritable business, et Zun “lâche” son bébé et collabore avec de nombreux studios externes, que ça soit pour des mangas, des romans, des jeux de baston ou d’aventure. D’ailleurs, la série “officielle” (parce qu’il y a aussi un paquet de fan-games) plafonne maintenant à plus de 25 jeux, ce qui fait quand même un bien bel héritage. Mais comme je te l’ai dit, on va tricher et sélectionner un seul jeu, sorti début 2019.
T : Ok mais te connaissant, si c’est pas un shoot, qu’est ce que ça peut être ? Un Touhou de golf ? Un Touhou avec des grappins ?
P : Mais non voyons, encore mieux ! Comme Corentin avant toi, tu vas manger ton pain noir et subir ton bizutage puisqu’on va parler de Touhou Luna Nights, qui s’avère être UN METROIDVANIA EN 2D
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T : Ah ben oui, évidemment, il fallait qu’on en passe par là. Donc si je me trompe pas, ça va être un jeu d’action avec des pouvoirs à débloquer pour ensuite progresser dans un château géant, j’ai bon ?
P : Alors t’es SUPER DÉSAGRÉABLE mais tu m’es sympathique et surtout tu as raison donc je peux rien dire.
En effet, dans Touhou Luna Nights on incarne le personnage de Sakuya Izayoi, une jeune fille au pair qui se bat avec des couteaux et qui peut arrêter le temps- cherchez pas, c’est Touhou.
Et cette pauvre Sakuya, elle est donc enfermée dans un jeu vidéo (ouuuhhh metaaaaaa) et elle va devoir affronter des personnages connus de la série pour s’en sortir.
Et comme de bien entendu, ça se passe dans un grand temple où on va progresser en débloquant des pouvoirs, ok.
T : Je le savais que ça allait être ça ! Mais généralement, quand tu viens parler d’un metroidvania, c’est parce qu’il a un petit quelque chose de particulier, non ?
P : Exact ! Et en l’occurrence ici, ça reprend l’idée d’un autre Metroidvania qui s’appelait Timespinner puisqu’on peut ralentir ou complètement arrêter le temps.
Et le truc super malin c’est que comme Sakuya se bastonne en balançant ses couteaux, on peut arrêter le temps, envoyer des couteaux dans tous les sens, et les voir fondre simultanément sur tous les ennemis en un éclair.
T : Ca devrait effectivement rappeler quelques souvenirs aux fans du manga Jojo’s Bizarre Adventure
P : Y a des chances ouais !
Et donc ensuite tu vas effectivement débloquer des pouvoirs comme la possibilité de grimper sur tes propres couteaux quand le temps est figé ou de te faire un bouclier de lames.
Y a aussi pas mal de passages de plateforme bardés de pièges, avec au bout d’un moment des éléments qui agissent différemment quand on arrête le temps, histoire d’ajouter quelques épices à la recette.
T : Mais globalement, ça reste un jeu assez classique dans son déroulé et son fonctionnement ?
P : Ben c’est ça le truc, il est super classique mais très, très efficace, tout en arrivant à garder beaucoup de personnalité.
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On a déjà les lames et la mécanique de temps, mais même le bestiaire est chouette ! C’est majoritairement des monstres du folklore japonais un peu revisités et ils ont de super têtes.
Pareil pour les boss : comme je te le disais, ce sont des personnages de la série de shoots, qui t’envoient des attaques super élégantes et raffinées, qui te force à esquiver avec la grâce d’une sauterelle.
Et d’ailleurs il y a une autre mécanique tirée des jeux historiques de la série, qui est que si tu frôles les tirs ou les ennemis d’assez près, tu fais remonter tes jauges, et ça marche super bien.
T : Ah oui, y a quand même un paquet d’idées en fait ! Et il est long ?
P : Alors c’est peut-être le plus grand défaut de Touhou Luna Nights, il se plie en quatre/cinq heures.
Et c’est peut-être aussi sa plus grande qualité puisque de fait il est super dense, on a pas le temps de s’ennuyer et du coup, le jeu n’arrête pas d’offrir des pouvoirs et des bonus tout le temps, c’est super satisfaisant.
Ca en fait un mini metroidvania totalement recommandable
T : Et bien merci Pierre-Alexandre ! Touhou Luna Nights c’est développé par Team Ladybug et c’est disponible sur PC uniquement pour une quinzaine d’euros. A bientôt !