Titre :
Brooklyn Nine-Nine
Durée estimée :
Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult va encore nous parler d’une série télé, histoire de varier les plaisirs. Salut Pierre-Alexandre !
Pierre-Alexandre :
Salut Corentin ! Ben oui, malgré le beau temps qui s’en vient et les vacances à la mer qui se profilent lentement sur les calendriers, j’aime toujours enjoindre notre si beau public à s’enfermer volets fermés pour dévorer des saisons entières de séries.
C : Oui alors : les Croissants vous conseillent tout de même de sortir régulièrement, vous hydrater et manger cinq fruits et légumes par jour.
P : Oui oui d’accord super super, mais en revanche la nuit, au lieu de dormir, vous pouvez préparer des litres de café et binge-watcher Brooklyn Nine-Nine
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C : Ah mais oui, c’est la série avec le mec du Saturday Night Live, là !
P : Exact ! C’est une sitcom créée par Dan Goor et Michael Schur.
Le premier a bossé pour quelques late shows américains dont celui de Conan O’Brien, avant de bosser sur l’excellente série Parks & Recreations - qui partage d’ailleurs quelques points communs avec Brooklyn Nine-Nine.
Quant à Michael Schur, il a commencé au Saturday Night Live avant d’enchaîner sur The Office, Parks & Recreations, et plus récemment Master of None, The Good Place et même l’épisode Nosedive de Black Mirror - celui où tout le monde se note au quotidien
C : Ah c’est une autre ambiance, d’un coup ! Mais donc il s’agit de deux gros auteurs comiques qui bossent ensemble mais c’est quoi le pitch ?
P : C’est tout simplement le quotidien d’un commissariat New-Yorkais de Brooklyn - comme le faisait Parks & Rec avec l’administration - où on va suivre un noyau dur de personnages le long d’enquêtes et d’interventions.
Mais, comme dans de nombreuses sitcoms (dont d’autres séries du duo), les situations ont peu d’importance mais sont magnifiées par une galerie de personnages hauts en couleur.
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Il y a d’abord Jake Peralta, interprété par Andy Samberg, membre très connu du Saturday Night Live et du collectif The Lonely Island, dont vous avez forcément déjà vu une vidéo YouTube. C’est un détective de choc, qui pourrait être encore meilleur si c’était pas un adulescent qui a peur de grandir, dépense tout son salaire en bonbons et se rêve en John McLane de la série de films Die Hard.
Ensuite on a Amy Santiago, jouée par Melissa Fumero, qui est la détective psychorigide, obsédée par le classement et le rangement, qui prend la vie comme une longue classe prépa
Et puis il y a Boyle, un vieux garçon qui vit dans la cave de son ex femme, obsédé par la cuisine et par son amitié avec Jake Peralta, qui passe son temps à faire des remarques déplacées sans faire exprès
C : D’accord, eux ce sont les personnages principaux ?
Ben non le problème de cette série, c’est que la petite dizaine de personnages est traitée avec le même amour donc on ne peut pas vraiment dégager de rôle principal, comme Friends.
Donc il y a aussi Rosa Diaz, la détective badass qui manie aussi bien la moto que la matraque,
Le sergent Terry Jeffords, une montagne de muscles qui cache un adorable papa poule, interprété par un Terry Crews en forme o-lym-pique
Sans oublier le capitaine Raymond Holt, un monolithe émotionnel qui réussira petit à petit à devenir le personnage le plus hilarant de la série.
C : Ah oui ok, ça fait du beau monde déjà !
P : Et encore, je te parle pas de Gina, la secrétaire complètement fabulous, danseuse contemporaine et superstar des réseaux sociaux, ou encore de Hitchcock et Scully, les deux vieux dégueulasses qui dorment au bureau en attendant la retraite.
C : Ben tu viens de le faire, là.
P : Ah oui, désolé.
Et donc tout ce beau monde va interagir les uns avec les autres avec en toile de fond différentes enquêtes à élucider ou problèmes personnels à résoudre. Et si la série fonctionne déjà très bien grâce à ces interactions, où on se demande comment va fonctionner tel ou tel tandem de personnages, elle possède aussi un rythme effréné qui ne lâche pas le spectateur.
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Sans atteindre la frénésie presque hystérique d’un Arrested Development (dont je vous avais déjà parlé), Brooklyn Nine-Nine enchaîne les vannes à la vitesse de l’éclair, en arrivant à surprendre assez régulièrement avec des variantes, des contre-emplois et j’en passe.
C : Ah oui je vois, ce genre de sitcom très modernes, des mitrailleuses à vannes !
P : Ouais il y a clairement de ça mais pas que ! La série est capable d’offrir de jolis moments d’émotion avec des personnages attachants et même si au bout de six saisons on commence un petit peu à tourner en rond, ça reste une des rares séries à me faire rire à gorge déployée seul chez moi.
C : Et tu me disais qu’en plus il y arrivent en restant toujours bienveillants ?
P : Ben ouais, même si c’est pas nécessairement mon GRAND cheval de bataille, je suis souvent agréablement surpris par la série qui arrive à être hilarante sans jamais être offensante et traite généralement de nombreux sujets comme le racisme, la bisexualité, le mariage gay et bien d’autres, toujours avec une finesse inattendue pour une série comique.
C : Et ben ! On dirait en effet que ça coche toutes les cases, là !
P : Ouais et encore j’ai même pas eu le temps de te parler des différents guests et rôles secondaires mais il y a des membres du Saturday Night Live mais aussi Eva Longoria, Jason Mantzoukas, Danny Trejo ou Craig Robinson et ils sont tous au top de leur game.
Regardez cette série nom de nom, vous avez pas volé de vous faire un peu de bien
T : Et bien merci Pierre-Alexandre ! Brooklyn Nine-Nine c’est une série initialement produite par la Fox et reprise par NBC depuis sa sixième saison.
Et les cinq premières sont d’ores et déjà disponibles sur Netflix et en magasins. À bientôt !
Nos 99 raisons de regarder « Brooklyn Nine-Nine »
Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekult » nous a rebattu les oreilles depuis un sacré moment pour nous parler d’une de ses séries fétiches : « Brooklyn Nine-Nine ». Et comme on l’adore autant que cette série extrêmement drôle se passant dans un commissariat new-yorkais, eh bien on l’a laissé en faire une chronique.
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