Interdiction de l’Unrwa, anéantissement du nord de l’enclave palestinienne : l’État hébreu amorce une stratégie de recolonisation de la bande de Gaza.
Journaliste originellement amoureuse de la radio, je suis passée par plusieurs antennes (RFI, RMC et France Bleu) avant d’officier huit ans à Radio Classique en tant que journaliste politique. J’y ai couvert les histoires, petites et grandes, de la droite et l’extrême droite, les bisbilles politiques et campagnes présidentielles. Un peu de macronisme, et quelques grandes réformes aussi.
Basée à Jérusalem depuis fin 2020, je découvre les complexités politiques, sociétales et religieuses de la Palestine et d’Israël. J’ai eu l’occasion de faire des sujets magazine sur les Juifs athées pour la RTS et sur les séries israéliennes pour Society, mais aussi de suivre la dernière guerre contre Gaza en mai 2021. Me voilà maintenant propulsée au milieu de celle démarrée le 7 octobre 2023, dont je vous fais le récit.
Interdiction de l’Unrwa, anéantissement du nord de l’enclave palestinienne : l’État hébreu amorce une stratégie de recolonisation de la bande de Gaza.
Un an de guerres. Asma Abu Syam était professeure de français à Gaza City. Aux « Jours », elle raconte son quotidien fait de mort et de destruction.
Après l’attaque aux bipeurs, l’État hébreu a bombardé des sites du Hezbollah, qui riposte avec des tirs de roquettes. Le Moyen-Orient s’embrase.
La mort de six otages a attisé la colère des Israéliens envers Netanyahou, tandis que l’armée menait une offensive sanglante en Cisjordanie.
Le 7 Octobre, le fils de cette Israélo-Américaine a été enlevé par le Hamas. Depuis, elle se bat pour lui et tous les otages. Et pour tous les civils.
La frappe israélienne sur le camp de Baraksat à Rafah a fait 45 morts et suscité une vague de condamnations. Mais l’État hébreu poursuit sa guerre.
L’un est Israélien, l’autre Palestinien. Les deux ont perdu une fille et militent pour la paix. Entretien croisé avec Rami Elhanan et Bassam Aramin.
Premières victimes de l’armée israélienne, les enfants gazaouis vivent l’horreur entre traumatismes, malnutrition et risques de maladies.
Cent jours de guerre (1/2). Asma Abu Syam, 42 ans, professeure de français à Gaza City, raconte les jours et les nuits depuis le 7 octobre.
48 jours après, les premiers otages israéliens ont été relâchés et les Gazaouis vont avoir un peu de répit. Mais la donne du conflit n’a pas changé.
L’opération terrestre israélienne à Gaza a commencé ce vendredi soir. Les habitants, eux, s’enfoncent un peu plus dans l’horreur et le chaos.
La maigre aide humanitaire ne change rien au sort des Gazaouis. Malgré l’intervention américaine, les frappes israéliennes s’intensifient.