L’uchronie démocratique se poursuit. Ce samedi, depuis l’obligatoire perron élyséen équipé de son obligatoire pupitre et sous les yeux ébahis des 28 millions d’électeurs du second tour du scrutin de juin-juillet
Au moins n’est-on pas trop dépaysés par rapport au précédent gouvernement, celui de Gabriel Attal à la majorité déjà plus que relative de 249 députés (sur les 289 nécessaires pour atteindre la majorité absolue). Comme son prédécesseur, Michel Barnier coalise la droite et le centre. Chez Attal, la droite avait deux portefeuilles, Rachida Dati à la Culture et Catherine Vautrin au Travail. Enfin, pour autant qu’il ne faille pas étiqueter à droite Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou encore Sébastien Lecornu, membres de Renaissance mais tous issus des Républicains. Eh, mais ce n’est qu’un remaniement, en fait !
Tiens, au fait Darmanin (démission) : c’est la dernière fois qu’on fait la blague, l’ex-ministre de l’Intérieur, pourtant candidat au ministère des Affaires étrangères, se retrouve le bec dans l’eau, poussé dehors par le toujours influent Alexis Kohler, selon Politico.