Ça y est, c’est le début d’autre chose pour Kadhja Bonet, la chanteuse et compositrice américaine que Les Jours suivent depuis le printemps dans le cadre de l’obsession Chant/contrechamp. Son premier album est sorti, il s’appelle The Visitor et tout le monde peut le trouver sur les plateformes de streaming et de téléchargement. Il sortira en version physique en janvier en France.
Les premiers échos de la presse musicale sont bons et c’est tout sauf une surprise. The 405 parle d’une soul qui « revisite l’écriture des années 1970 dans une esthétique XXIe siècle ». Soultracks vante la poésie rare de ses textes et les brillantes orchestrations de cordes. Les chansons de Kadhja Bonet remontent aussi doucement dans les playlists en vue ; on parle d’elle et tout se met en place pour que The Visitor se fasse remarquer d’ici à la fin de l’année. Il le mérite, c’est un disque au talent évident, qui offre une voix remarquable et des mélodies qui attrapent vite l’auditeur, puis lui offre une réelle épaisseur musicale à creuser. Le genre de disque qui peut conquérir le grand public sans perdre les auditeurs les plus demandeurs.
Mais tout est un peu plus compliqué que ça pour la Californienne. Car, pour Kadhja Bonet, The Visitor est tout sauf nouveau et tout sauf un premier album. D’ailleurs, j’ai acheté ce disque en vinyle il y a plus de six mois sous le nom de