Luzinterruptus

Les lueurs sombres de luzinterruptus

Fin du monde. Chaque vendredi midi, « Les Jours » vous parlent effondrement et culture. Aujourd’hui, un collectif artistique espagnol.

Épisode n° 41
Texte Photo
Pour avancer, cliquez sur ➔

Le collectif luzinterruptus (« lumière interrompue ») voit le mal partout… où il est

Depuis 2008, ces artistes et activistes espagnols anonymes disposent de petites diodes autonomes dans les nuits de Madrid, lors d’interventions furtives – parfois acides, parfois poétiques, toujours politiques

Un jour, ils s’affichent en casseurs de pubs ; un autre, ils voient des policiers partout ; un autre encore, ils pointent la pudibonderie et le sexisme de Facebook avec des tétons revanchards

Leur démarche se veut également écolo, ainsi qu’ils l’expliquent aux Jours :

« Nous marchons dans les rues de notre ville et nous voyons les poubelles qui débordent de résidus de tous types, pas seulement du plastique, mais aussi du papier, du carton, des vêtements et des déchets technologiques. La pollution et la sécheresse nous guettent »

Avant d’ajouter : « Tout cela nous conduira-t-il à la fin du monde ? Nous ne le croyons pas »

Damned, luzinterruptus n’aurait-il pas sa place dans cette obsession ?

Finalement si, car ils concluent ainsi : « Une guerre atomique nous détruira avant, à cause des intérêts mégalomanes de certains pays »

Tout est bien qui finit mal

Voici donc des images extraites de trois de leurs installations (parmi des dizaines)

L’atomique Sous la menace nucléaire :

Luzinterruptus
Photo Gustavo Sanabria.
Photo Gustavo Sanabria.
Photo Gustavo Sanabria.
Photo Gustavo Sanabria.
Photo Gustavo Sanabria.
Photo Gustavo Sanabria.

Et l’angoissante et douce Émerger ?

Photo Lola Martínez.
Photo Lola Martínez.
Photo Lola Martínez.

Rendez-vous le 4 mars (si on tient jusque-là).