L’ONU inspire le pire
Fin du monde. Chaque midi, « Les Jours » vous offrent une mauvaise nouvelle. Aujourd’hui, un rapport qui fait tousser.
Certes, on le sait grâce aux talents d’enquêteur de Jean-Michel Aphatie, l’ONU est remplie d’ex-présidentes chiliennes devenues « sous-secrétaires désœuvrées », prêtes à dénigrer la police française
Certes, le chœur des éditorialistes de David Pujadas sur LCI nous a alertés sur de coupables collusions entre les Nations unies et La France insoumise contre notre beau pays
Mais allez, soyons magnanimes et écoutons malgré tout ce que l’organisation onusienne pour l’environnement, le PNUE, a à nous dire
Ce mercredi, elle a mis en ligne son sixième « rapport sur l’avenir de l’environnement mondial », une somme écrite par 250 chercheurs, dont la cinquième édition datait de 2012
Et surprise, c’est l’inquiétude sanitaire qui semble l’emporter plutôt qu’une joie inextinguible
Extraits (inspirez un grand coup) :
« Les mauvaises conditions environnementales (…) sont à l’origine d’environ 25 % des maladies et de la mortalité dans le monde »
« En 2015, la pollution de l’environnement a causé près de 9 millions de décès »
« La pollution atmosphérique est le principal facteur environnemental qui contribue à la charge mondiale de morbidité, entraînant de 6 à 7 millions de décès prématurés »
« En raison des polluants présents dans nos systèmes d’eau douce, la résistance anti-microbienne deviendra la première cause de décès à l’horizon 2050 et les perturbateurs endocriniens affecteront la fertilité des hommes et des femmes, ainsi que le développement neurologique de l’enfant »
« Des villes et des régions entières en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique pourraient connaître des millions de décès prématurés d’ici le milieu du siècle »
Expirez…
Selon le document, « il est urgent de traiter en priorité la question des changements climatiques »
Pourquoi ? « Car ils affectent tant les systèmes humains, en particulier la santé, que les systèmes naturels – l’air, la biodiversité, l’eau douce, les océans et la terre – et modifient les interactions complexes entre ces systèmes »
Heureusement, ce n’est que l’ONU qui le dit
À demain (si on tient jusque-là).