Un confinement dans lequel on est autorisé, en journée, à sortir sans limite de temps mais en ayant une attestation, des mesures de restriction qui se traduisent par un allègement du couvre-feu (qui passe de 18 à 19 heures)… Les annonces de Jean Castex, jeudi soir, ont encore été une bonne occasion de s’énerver devant son poste de télévision pour les 21 millions de Français concernés par ce confinement du troisième type qui rentre en vigueur ce vendredi soir à minuit pour les habitants de l’Île-de-France, des Hauts-de-France, de l’Eure, de Seine-Maritime et des Alpes-Maritimes. Avec des écoles qui restent ouvertes et des entreprises toujours pas obligées de passer au télétravail, difficile de parier que la simple fermeture des commerces non-essentiels et l’interdiction de sortir de sa région vont faire fortement diminuer les interactions sociales et casser cette troisième vague qui s’annonce : plus de 35 000 nouveaux cas de personnes positives ont été observés ce jeudi, soit 10 000 de plus qu’il y a une semaine.
Autre motif d’énervement, les erreurs ou imprécisions du Premier ministre. Pour se justifier de ne pas avoir confiné le pays en janvier
Sauf à souffrir d’une thrombose cérébrale avant même de se faire injecter pour l’exemple une première dose du vaccin AstraZeneca (c’était ce vendredi devant les caméras), le Premier ministre réécrit ici l’histoire d’une drôle de façon.