À quoi ressemble une semaine dans la vie de la toute nouvelle députée Danièle Obono ? Les Jours lui ont emboîté le pas, à l’intérieur du Parlement mais aussi, en dehors. Et il faut s’accrocher : entre ordre du jour parlementaire et rendez-vous politiques, sollicitations des médias et solidarités militantes, le rythme est exténuant.
9 h 30, café, XVIIIe arrondissement
C’est son QG informel, un café du XVIIIe arrondissement de Paris qui a servi de base pendant la campagne électorale et qui fait encore office de point de ralliement. Chaque lundi matin, l’équipe de Danièle Obono y tient sa réunion hebdomadaire. Ce jour-là, il fait beau, ils se sont installés en terrasse. Certains fument. Les ordinateurs sont posés sur la table. Ils sont six : trois hommes et trois femmes. Tout comme la députée, ils sont novices à l’Assemblée nationale, sauf Mathilde Julié-Viot, qui a déjà travaillé comme collaboratrice parlementaire de Noël Mamère. Pour les autres, dit Brune Seban, directrice de cabinet de Danièle Obono, « tout est absolument nouveau ».
Christophe Masson s’est engagé pendant la campagne législative, il habite dans l’arrondissement et s’occupe des réseaux sociaux. Brune Seban est la complice de toujours de Danièle Obono. Hugo Couprie, 25 ans, s’est enrôlé auprès de Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle. Tayeb Tounsi, qui s’est formé dans différents appareils (le syndicalisme étudiant, puis le Parti de gauche), s’occupe de la circonscription.