Ces derniers temps, Mgr Dominique Rey, l’évêque de Fréjus-Toulon, sur la sellette depuis la visite apostolique du Vatican dans son diocèse, s’est fait discret. Fin septembre, il n’a pas communiqué sur son déplacement à Marseille pour la venue du Pape, qui s’est livré à une messe vibrante au stade Vélodrome, défendant notamment l’accueil des migrants par les puissances occidentales, alors que plus de 10 000 exilés venaient d’échouer à Lampedusa, en Italie, où François s’était rendu dix ans plus tôt. La venue très attendue de celui-ci a fait tomber les masques dans l’extrême droite française, qui passe son temps à se réclamer des « valeurs chrétiennes » de la France : plusieurs de ses représentants ont critiqué ouvertement l’évêque de Rome, qui pour estimer qu’il n’a « pas à faire de la politique » et qu’il « en fait trop », d’après la tête de liste Reconquête aux élections européennes Marion Maréchal, qui pour juger qu’« on ne peut pas faire le bien jusqu’au mal », selon Éric Zemmour, s’appuyant sur une fausse citation de Saint-Augustin.
Aucun commentaire du côté de l’évêque de Fréjus-Toulon. Serait-ce parce qu’il fricote depuis plusieurs années avec cette même extrême droite, violemment antimigrants ? Récemment, révèle aux