Désormais, 182 est inférieur à 168. C’est ce qu’on a retenu de la lettre aux Français expédiée ce mercredi 10 juillet par Emmanuel Macron depuis Washington, où il assiste au sommet de l’Otan. « Personne ne l’a emporté », écrit-il dans cette missive parue dans la presse régionale alors que le Nouveau Front populaire (NFP) a rassemblé 182 députés (sans compter les 13 autres sièges de gauche) et sa propre alliance, 168. Le président de la République appelle les partis à trouver un « compromis » en vue d’un « large rassemblement » qui semble, à le lire, exclure le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI). Histoire de se remettre les idées en place, Jean Garrigues livre aux Jours son analyse de la situation qui se profile à l’Assemblée nationale. Pour l’historien spécialiste de la vie politique française, professeur émérite à l’université d’Orléans, « l’esprit de coalition » manque cruellement aux forces en présence. Et, plus généralement, à l’ensemble d’une classe politique polarisée et polluée par l’élection présidentielle. Et pour continuer de réfléchir et tout comprendre, Les Jours publient parallèlement et simultanément un lexique du jargon parlementaire