Depuis ce samedi, l’Assemblée nationale est dotée d’une présidente, d’un bureau complet et de présidents de commissions. Prête à travailler, donc, même si, absence de gouvernement oblige, aucune date n’a été fixée pour la reprise des travaux parlementaires. Pour autant, ces élections se sont faites dans une ambiance de haine et de tension rarement vue. La France insoumise (LFI) a accusé de « magouilles » la Macronie à cause de la présence dans l’hémicycle des dix-sept ministres démissionnaires, dont le Premier ministre Gabriel Attal. Il a fallu procéder à un second vote après avoir constaté la présence d’enveloppes en trop glissées dans une urne
Après le vote de ce jeudi pour la présidence de l’Assemblée nationale (lire l’épisode 44, « Yaël Braun-Pivet accrochée à son perchoir »), on pouvait penser que l’alliance de la Macronie et de La Droite républicaine (nouveau nom du groupe LR à l’Assemblée), à laquelle se sont associés quelques élus du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), pouvait faire la loi. Pour rappel, Yaël Braun-Pivet a été élue avec 220 voix, contre 207 à son rival du Nouveau Front populaire (NFP) André Chassaigne.